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EXPÉRIENCES RELATIVES
ses extrémités au foyer, et par Vautre sous la forge (i); 40 Le temps pour étirer la fusée et faire l'empâtement fut plus considérable avec l'appareil Taylor qu'au vent froid. Cela tient probablement à ce que ces deux opérations ne purent être .exécutées au
A L'EMPLOI DE L'AIR CHAUD.
Etat indiquant le déchet 'du fer et la consommation en houille.
punie.
Consom-
mation en houille.
Pour pOuvoévaluer le déchet dû fer, on pesa
mètre cube, évalué à 9 fr. rendu sur le parquet
apPAREIL FAIIVRE-
gnée et que le fer se fût refroidi dans le trajet. les mises avant l'opération, et, l'essieu achevé , ori détermina son poids et celui des riblons ou débris qui en provenaient.' La houille employée était demi-grasse, menue; provenant d'Ougré ( système inférieur du bassin houiller de Liége ) , du poids de 1.000 kilogr.
AIR CHAUD.
AIR
CONS05151.1TIONS.
martinet, parce que la forge en était trop éloiDéchet du fer.
199
uurÀua.
Per employé .....
.
Poids des quatre essieux achevés
Perte du fer Poids dés riblons à sous-
traire de cette perte.
Perte réelle du fer
h.
, k. i'38,00
lo3,00
35 00
' 8,20 26,8o
APPAREIL TAYLOR.
k.
138,00
138,0o
1°4,38 33,62
14,98
10, Yi
8,55 24,47
io5,72
r5,40 29,00
, 23,08
33,o2
,
Houille employée Eau pour hum. la houille
211,5o 28,40
26,20
de la fonderie. Elle fut pesée sèche, puis humectée d'une quantité d'eau suffisante. On détermina son volume, et on évalua de même le reste après chaque opération.
On voit par cet état qu'à l'air chaud, avec l'appareil Fabvre-Dufaur,, le déchet est de 2k,66 p.
(1) Depuis ces expériences , dans les appareils Taylor coulés à la fonderie, la distance de la tuyère à l'âtre a été portée à 0na,19, et on a pratiqué un trou destiné à laisser
mêmes dimensions que ceux fabriqùéS à l'air froid,
écouler les laitiers, et traversant d'outre en outre la chambre à compartiments. Le forgeron assure que ces appareils chauffent beaucoup mieux que les anciens.
moindre qu'a l'air froid, et de i5 p.,; avec l'appareil Taylor, en tenant ,compte des riblons qui diminuent réellement la perte du fer. Les essieux fabriqués l'air chaud ayant les
et pesant davantage, il s'ensuit qu'ils ont plus de densité et 'Jar suite plus4e force. La consommation en combustible est moindre de 2k,73 p. qu'avec l'air froid, quand on travaille avec. l'appareil Fabvre-Dufaur. Mais le procédé à l'air froid l'emporte de ik,84 p. :" sur celui à l'air chaud avec l'appareil Taylor. Il suffit, pour expliquer cette anomalie, de remarquer que le forgeron était obligé, lorsqu'on soumettait le fer à l'action des marteaux, de laisser passer un jet d'air par la tuyère, pour empêcher les laitiers de