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NOUVEAU PROCÉDÉ 260 n'en consomme plus aujourd'hui que I 20; en sorte
qu'outre l'économie qui résulte de l'emploi du charbon nouveau, il y en a encore une d'environ 5 pour =, sur la consommation actuelle, comparée à celle antérieure. Cette nouvelle économie estelle due seulement au nouveau système ?Il est assez
difficile de se prononcer à cet égard, bien qu'il soit probable qu'elle est le résultat du plus grand pouvoir calorifique du nouveau charbon ; toujours est-il qu'elle a été déterminée par l'adoption du nouveau procédé, qui me paraît destiné à en
produire beaucoup d'autres du même genre
dans tous les fourneaux qui n'ont pas une marche très-avantageuse.
On a souvent fait à ce procédé une objection qui ne nie paraît nullement fondée ; ainsi on a dit souvent que les frais de transport du bois seraient
un obstacle à son adoption dans beaucoup de localités où les usines sont assez éloignées des bois. IL est certain que les économies en argent qui résulteront, pour chaque maître de forges, de l'emploi du procédé, seront relatives au plus ou moins de
proximité des bois de leurs usines; mais je crois pouvoir affirmer, d'après la connaissance que j'ai de la position de la plupart des l'orges en France, qu'il y en a peu où le procédé ne soit applicable en partie ou en totalité, car il n'en existe presque pas qui n'aient au moins un quart ou un tiers de leur affouage dans le voisinage où elles sont situées , c'est-à-dire dans un rayon de quatre à cinq
lieues, et que, pour la plupart, la quantité de bois qu'elles peuvent s'y procurer va au moins à la moitié ; en sorte que telles ou telles usines, qui sont obligées aujourd'hui d'aller chercher au loin le complément de leur affouage, n'y sont
DE CARBONISATIN.
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obligées que parce qu'elles consomment beaucoup
plus qu'elles pourraient le faire. Qu'on réduise cette consommation de moitié, ainsi que permet de le faire l'emploi du nouveau procédé, et on verra que, parmi les usines qui vont compléter leur approvisionnement au loin , la plupart pourront le trouver dans les lieux qui les entourent. D'ailleurs le nouveau procédé pouvant se combiner en toutes proportions avec l'ancien, on pourra toujours, suivant les circonstances, n'employer que la quantité de nouveau charbon correspondante aux bois qui se trouvent à proximité ; de telle sorte, par exemple, que l'usine qui n'au-
rait dans son voisinage qu'un quart de son approvisionnement de bois, et ce quart carbonisé à la nouvelle méthode représentant plus de la moitié de l'ancienne consommation, il en résulterait qu'on n'aurait plus à aller chercher au loin que l'autre moitié convertie en charbon ancien, si toutefois les calculs ne démontraient pas qu'il y aurait encore un véritable avantage à l'amener 'en bois à l'usine, car au lieu de deux cordes trans-
formées en charbon, par exemple, qu'on aurait à transporter, on n'en aurait plus qu'une de bois en nature; or, si on ajoute au prix du transport du charbon produit des deux cordes une partie ou la totalité du prix de la seconde corde qu'on économise parie nouveau procédé, on verra qu'il sera possible de transporter la corde de bois en nature fort loin, avec encore un certain avantage. Toutes les objections tombent donc d'ellesmêmes devant un examen attentif dela question,
et ne résisteront, dans aucun cas, aux calculs consciencieux oit on aura eu soin de faire entrer toutes les données du problème. Quoi qu'il en