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INFLUENCE DU CUIVRE ET DU SOUFRE
SUR LA QUALITÉ DE L'ACIER.
en hydrogène sulfuré que l'on reçoit dans une dissolution d'acétate de plomb (1).
recherché cette substance dans l'acier de Vordernberg , j'y trouvai 0,29 p.'10 de soufre ; mais ce qui me parut encore plus digne d'être remarqué, c'est
De 5 grammes de limaille d'acier, on obtint 0%137 de sulfure de plomb, représentant 0,37 p.7,-° de soufre.
Le même procédé employé pour doser le soufre dans les aciers où l'on avait trouvé précédemment du cuivre, en indiqua de 0,31 à 0,37 p. 7°. Dans l'acier qui fut préparé par mes soins avec une fonte provenant d'un de nos minerais ( Brazuzerz ) absolument semblable à ceux de Styrie, je trouvai 0,36 p.`=,, de soufre ; ce qui me surprit d'autant plus que les laitiers qui accompagnaient la fonte dont je viens de parler, ne manifestaient aucune odeur d'hydrogène sulfuré, lorsqu'on pro-
jetait de l'eau dessus, pendant qu'ils étaient encore liquides.
Ce résultat et les circonstances rapportées cidessus me firent encore clouter davantage que ce fût à l'absence du soufre que les aciers de Styrie dussent leur qualité supérieure; et en effet, ayant (i ) L'auteur termine son mémoire par quelques observations relatives à cette partie docimastrque de son travail , et qui semblent bien placées ici. 11 a reconnu
qu'il convenait d'employer
,
pour dissoudre le fer ou
Pacier , réduits en limaille, de l'acide.muriatique très-
fumant ; que celui dont la densité =_-. 414 ne donne pas
autant de soufre que celui de 1,16 ; il a aussi observé
qu'une petite quantité d'acide acétique ajoutée à la dissolution d'acétate de plomb favorisait la formation du sulfure de plomb qui sert à doser le soufre. L'acide sulfurique concentré:ou étendu d'eau, employé pour opérer la dissolution du métal, n'a produit que tre.speu d'hydrogène sulfuré ; ce -qui tient à la propriété qu'a cet acide de dissoudre ce gaz ; rnuriatique très-concentré ne le dissout point.
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que dans l'acierl3rescian si renommé de Paal ,
près de Murau ( et qui d'ailleurs ne renferme pas la moindre trace de cuivre), il y a 0,4o p. de soufre, c'est-à-dire plus que dans toutes les autres sortes d'acier essayées. Il devenait d'après cela fort intéressant de reconnaître quelle quantité de soufre pouvait être contenue dans différentes sortes de fer, et surtout dans ceux qui sont classés parmi les meilleurs.
Le fer en barres de l'Eiffel, qui, lorsqu'on l'a converti en barres plates très-minces, et ensuite
trempé rouge dans de l'eau , montre sur son
épaisseur de petites fissures, mais qui laissent la petite face unie et d'un blanc d'argent, contient 0,298 p. de soufre, et en outre, comme on l'a vu plus haut, 0,07 p.2-0 de cuivre seulement. Le fer de Dillenburg , qui présente les mêmes apparences que le précédent, lorsqu'il est soumis aux mêmes épreuves, mais qui ne contient pas de cuivre, a donné dans plusieurs analyses de 0,32 à 0,4o p. =-'0de soufre ; et il est à remarquer qu'il ne se montre pas le moins du monde cassant à chaud
(Rothbruchige), Au contraire, nos fers de Siegen , dont le contenu en cuivre varie de 0,29 à 0,44 p. , et qui de plus renferment de 0,39 à 0 ,42 P. 2-0 de soufre, sont ceux qui offrent plus particulièrement sur les petites faces des barres plates qu'on en a formées,
beaucoup de rudesse et une couleur noire très-
prononcée. En réfléchissant sur toutes ces circonstances , je
suis demeuré parfaitement convaincu que ce ne