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------- 279 INFLUENCE DU CUIVRE, ETC. 278 riant o,44 p. de cuivre et o,425 p. de soufre, fut forgé en une bande mince, à la chaleur jaune,
NOTICE terOLOGIQIIN
et la petite face se montra rude et un peu léndillée ; à la chaleur rouge il se forma beaucoup plus de fissures fines; il faut remarquer toutefois que, malgré la forte proportion de cuivre contenue dans ce fer, les fissures, toujours très-fines, ne se
Par M. MARIANO E. RIVER°.
formèrent que sur l'épaisseur de la barre, qui put d'ailleurs être pliée à volonté à la chaleur rouge, sans qu'il s'y fît la moindre rupture. Ce fer est donc réellement très-malléable, et en raison de sa dureté et de sa tenacité , il est recherché pour la confection d'un grand nombre d'objets;
et s'il montre un commencement de ce défaut d'être cassant à chaud , dont les petites fissures dont nous avons parlé sont l'indice, ii faut l'attri-
buer uniquement à la petite quantité de cuivre qu'il contient, ainsi que l'acier de notre pays : car
si cet effet était dû au soufre qui s'y trouve en même temps, le fer de Dillenburg qui en contient souvent un peu plus ( et qui ne renferme pas de cuivre) devrait avoir le même défaut; ce qui n'a jamais été observé, ainsi qu'on fa vu par les expériences rapportées précédemment. L'objet de ce mémoire est de montrer combien
est grande l'influence du cuivre sur la tenacité du fer, et comme il importe dans la fabrication de l'acier que l'on destine à faire des faux, d'employer
des fontes obtenues de minerais entièrement exempts de cuivre; ce à quoi l'on peut arriver par le triage et par une bonne préparation de ces minerais, avant de les fondre : car nous avons prouvé que nue traitement dans le haut-fourneau, ni l'affinage de la fonte ne suffisaient pourséparer le cuivre.
Sur Santiago de Gilde.
La plaine de Maïpo ou le plateau de Santiago, dont la direction est du N. au S., a, d'après nies observations barométriques, une élévation de 1.951,5o pieds espagnols au-dessus du niveau de la mer ; mais quelques voyageurs, et dernièrement le Bepertorio Chileno, qui vient de publier une série d'observations faites avec le baromètre de Gay-Lussac, et que j'ai vérifiées, donnent des résultats différents, et ce sont ceux qui suivent Les officiers de l'expédition de Malespine . D. Felipe Bausa , en 1794 Piliers , en 1819 Riveiro y Pierola D. Felipe Castillo Albo
D'après les observations du Repertorio Chileno , en 1835
2.468 pieds. 2.864 1 849,72 i 951,5o 1709,47 2.129,66
On observe que la différence entre les deux premières mesures et les quatre dernières est grande. Cette différence ne peut être attribuée qu'aux imperfections des instruments de cette époque. Mais
les observations de Miers , d'Albo, du Repertorio Chileno , et les miennes, ont été faites avec de bons baromètres, et répétées un plus grand nombre de fois : aussi diffèrent-elles beaucoup moins. En prenant la moyenne de toutes