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EMPLOI DE LA TOURBE
AU FOURNEAU A RÉVERi3ÈRE.
La dessiccation se -fait au moyen d'un courant d'air déterminé Par dès ouvreaux placés dans les parois G et E. L'air froid ,entre par des ouvreaux pratiqués dans la paroi G, tâta à, fait au bas de la chambre et contre la plaque dé fonte qui en forme le sol ; cet air pénètre ainsi dans la partie la plus chaude de la chambre, s'y échauffe, traverse toutes les parties delà tourbe, et après s'être saturé d'humidité, il-passe par les ouvertures de la paroi à jour C. L'espace D, qui est toujours maintenu à une haute température par le tuyau T , contribue beaucoup à accélérer lé tirage. L'air humide
qui donne une perte en humidité de 4o p. Les pains ainsi desséchés ont diminué de près de la moitié de leur volume-, et ont acquis une grande compacité. Ils sont très-avides d'eau, et reprennent une quantité notable d'humidité , quand on les laisse exposés à l'air. Aussi les emploie-t-on ordinairement presque immédiatement au sortir du four.
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2-tiaVerse ensuite la paroi E par des ouvreaux lipratiqtréStiii.e'éh haut et se dégage dans ratmosphère. On chauffe avec du Menti charbon> et des débris
.e.tourbe , qten,Ont aucune- valeur: La grille a
M. Berthier a anal ysé la tourbe de Koenigsbrunn ( Annales de Physique et de Chimie , juillet 1835). Il l'a trouvée composée de : Charbon Cendres Matières *volatiles
0,244 o,o5o 0,706 1,000
pièd,dè largeur. Le piedsdeprôfondeur ,fdtre,Ëotitietit'ï 0.5do Pointes de,tonrbe environ,
Fondue avec la litharge, elle a fourni 14,3 de plomb; ce qui lui donne une valeur en charbon
,'Cette,,quantité den-lande pour Sà :dessiccation 'coniplète titi espace deiemps de 9 i d joCit.§:')On admet que celle-ci est 'arrivée ii.§On ternie '4i:tett se dépoSé plus crhurnidité; Sût: leporté en
d'une excellente qualité. L'éChantillon examiné par M. Berthier avait été desséché dans le four, rnàis il 'est probable qu'il avait repris; de l'eau;
tôle P qui f mi é. lé 'fbur. Oncohôuïmê pan! .cieta
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'Là'totià'e deSSéehéo à l'airerdiàiëore prw 'dé -lioitié du,sonpoids danill à' d'issÉëàtion ànflint. 3o quint. de tourbe se sont réduits à 18 quint.;-te
de o,43. On voit par-là que cette tourbe est
car lés' résultats précédents ne diffèrent pas beattcoup de ceux qui ont été obtenus avec des tourbes de bonne qualité, desséchées par les procédés ordinaires.
Le fourneau à réverbère , employé à Knigsbruni' pour le moulage en seconde fusion, est représenté fig 7. A est la sole du fourneau sur laquelle la fonte
est placée. Cette sole a une légère inclinaison vers le fond, où se trouve l'orifice B de coulée. La
longueur de la sole est de 8 pieds, sa largeur est de 3 pieds vers le pont; cette largeur diminue en approchant de l'ouverture de la coulée. La voûte