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RECHERCHES
SUR LE MONT ETNA.
à gauche encore je les voyais se rapprocher de l'horizontale dans le monte Zoccolaro et enfin s'infléchir rapidement et prendre une forte incli-
rapport aux couches, et qui, moins ébouleux que ces dernières, restent quelquefois en saillie en avant des escarpements, comme les restes de pans de murailles gigantesques. Ces filons sont eux-mêmes composés de roches de fusion analogues à celles qui constituent une partie des couches. J'ai cru seulement remarquer que la pâte de .1a roche des filons est plus sujette que celle des couches à présenter une teinte sombre et presque noire. Comme les couches, les filons présentent une texture bulleuse près de leurs
naison près de l'échancrure de la Porta de Cal] ana;
mais au milieu de toutes ces inflexions, je ne
pouvais saisir aucun changement dans leurs allu-
res, et malgré la hauteur des escarpements qui dans ces parties dépasse souvent mille mètres, le parallélisme des assises supérieures et des assises
inférieures ne se démentait nulle part. Deux heures plus tard, lorsqu'en suivant la route de Messine je montai vers la Punta San-Andrea, et M'y arrêtai quelques instants pour dire un dernier adieu an spectacle imposant de rEtna, la même disposition se reproduisit encore à mes yeux dans une direction et sous un jour un peu différents, mais toujours avec ce même caractère général d'un défaut complet. d'influence' de et des inflexiOns-des assises sur tout le reste de leurs allures ; en sorte que le caractère le plus général et le plus concluant de ces nombreuses asde ,matières fondues et de matières fragmentaires :qui alternent pour foiMer le, noyau de: la gibbosité centrale'del'Etna m'a paru consister. en ce r qu'elles sont sujettes à s'infléchir Mutes ensernble , en passant dans. plusieurs directions
diverses, d'une position 2i _peu près horizontale itizeze inclinaison de 25 ,sans que leur 'Structure ni., leur épaisseur en, soient. altécées dune manière; Constante., ?..f: Les assises que je viens de décrire ne constituent
as absohimentà elles seules les escarpementsiqui -eilrconscriment. le Val del-BOVe ellesseite ix9pé es r un rioi4re i m 'pense., de filons tantôtcperen-
iihlaires taiitW plus ou moins. .Oblieespar
parois, et une texture compacte dans la partie centrale. Quelquefois on remarque près des parois plusieurs bandes alternatives de parties scoriacées et compactes. Souvent ces filons présentent une division ptismatique plus ou moins régulière per-
pendiculairement à leurs parois. Leur puissance est variable ; un grand nombre n'ont que 2 OU 3 quelques-uns même seulement 6o centimètres de puissance, un petit nombre sont plus mètres, épais. La répartition de ces filons dans les escarpements du Val-del-Bove est assez inégale ; on en voit surtout un grand nombre dans les parties des escarpements les plus rapprochées de la partie aujourd'hui la plus saillante de la gibbosité centrale, particulièrement clans les escarpements du Serredel-Sol fizio , et leur nombre m'a paru augmenter
en général, à mesure que l'on considère des parties des escarpements de plus en plus enfoncées en-dessous de la surface du massif des déjections anciennes. Une partie du Serre-del-Solfizio , qui en est surtout criblée , doit probablement à cette circon-
stance une solidité plus grande que le reste , et