Annales des Mines (1836, série 3, volume 10) [Image 196]

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AFFINAGE DU PLOMB ARGENTIFÈRE

la nature et la destination des produits; enfin,

ce procédé étant encore nouveau en Angleterre , n'est pas probable qu'on ait déjà trouvé le meilleur choix parmi les combinaisons en nombre infini qu'il est possible de faire dans l'arrangement

des manipulations. Je crois néanmoins utile de présenter ici quelques détails relatifs à l'usine à plomb de Newcastle, et surtout des renseignements 'numériques propres à faire apprécier la supériorité de la méthode de M. Pattmson dans les conditions particulières à cette usine. L'atelier d'affinage par cristallisation est de la dernière simplicité il est composé de 3 chaudières hémisphériques en fonte, de Im,2o de mètre et de otn,006 d'épaisseur celles-ci repssent par un rebord -annulaire supérieur sur massif de maçonnerie, où les chaudières sont entièrement engagées, les centres dans une même ligne droite. Dans ce même massif, immédiatement au-dessous de chaque chaudière, se trouve un petit feu .de houille, dont la flamme, après avoir léché la surface extérieure de la chaudière, sort par plusieurs canaux, contenus également dans le massif, et se rend dans une petite 'Che:

minée commune aux trois chaudières . Du fond de chaque chaudière part un conduit, au moyen duquel on fait couler à volonté à l'extérieur le Métal liquide qu'elle contient. Les orifices de ces con-

duits sont pratiqués sur l'une des grandes faces du massif de maçonnerie, précisément à l'opposé des portes de chauffe. On charge dans une chaudière trois tonnes environ de plomb argentifère, quine tarde paS'à se liquéfier par l'influence du foyer inférieur:. Dès que la fusion est complète, on enlève le 'feu. et

PATC;CRISTALLIS Anorr.

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l'on bouche hermétiquement l'ouverture de la grille et du cendrier avec des briques et un lut d'argile. On commence alors à agiter le liquide' avec une simple barre de fer ronde, terminée en biseau : l'ouvrier n'a d'ailleurs aucun soin particulier à prendre, si ce n'est de promener constamment ce ringard dans toutes les parties dir bain, et principalement vers le contour de la surface , où le métal a surtout tendance à se prendre en masse. L'ouvrier enlève les cristaux, à mesure qu'ils se déposent, avec une écumoire portée à une température légèrement supérieure à celle du bain :le liquide enlevé du bain , en même temps que les cristaux, coule abondamment par les trous de l'écumoire, et se sépare fort bien, au moyen de deux ou trois secousses, de la partie

solide qui se présente alors sous forme d'une niasse caverneuse demi-cristalline, demi-pâteuse. La proportion de cristaux qu'on enlève à cha-

que fonte dépend de la richesse de l'alliage que l'on traite. Si -cet alliage est pauvre, on le partage ordinairement dans la proportion de 7:- de cristaux

pauvres et de de liquide riche : on intervertit cette proportion si l'alliage à traiter a une forte teneur en argent.. Dans chaque cas déterminé, et pour un dosage donné, la différence de richesse des deux alliages est d'autant plus grande, que l'opération a été conchiite avec plus de soin : cependant, je le répète,

elle n'exige qu'un assez court apprentissage, et qu'une médiocre habileté de la part des ouvriers. Pour écl aircir les déuiils -précédents par Yuri exemple, je supposerai, ce qui est un cas assez fréquent d'n Angleterre, quefon ait à traitëgdu - -

plomb contenant- dix onces d'argent par tdÉitiel,Eli