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TRANSPORT uert:anEur,
uniquement de l'entretien des' galeries. Pendant. les intervalles du traînage ils bouchent les ornières au moyen de schistes pilés, qui Constituent la voie. Cette poussière, arrosée de temps en temps
et fortement damée, présente une surface très, lisse.
J'ai fait quelques expériences dans diverses mines pour estimer le frottement des bennes sur le sol des galeries. Je me suis servi d'un petit dynamomètre très-sensible, et pour n'avoir pas a m'occuper de l'inclinaison des galeries sur lesquelles j'opérais, je prenais la moyenne des ef-
forts de tirage à la remonte et à la descente,,
quand le mouvement était à peu près uniforme. Les coefficients ont varié suivant l'état, des che, minS de 0,27 ko,4i Habituellement ou obtient à, peu près 0,32. Un fait essentiel qui ressort du tableau précé. dent, c'est que le transport du cheval augmente, beaucoup avec la distance qu'il parcourt; ainsi, par exemple, à la mine du Martoret , le transport augmente de plus de moitié pour une distance. triple. Cela tient à ce que le stationnement dans les recettes et dans les tailles, et la difficulté de s'y tourner, font perdre aux chevaux une grande partie de leur effet utile. Aussi on n'emploie nulle part les chevaux pour des distances moindres que Io° mètres. L'effet utile, à partir de là, dépasse celui de deux traîneurs, et pour des distances au
delà de 3oo mètres, on regarde généralement qu'un cheval équivaut à 3 ou 4 traîneurs en ne coûtant guère que comme deux. Il y a donc, dans l'emploi des chevaux sur des distances convenables, économie de frais de traction. Un second avantage capital , c'est qu'il est
DANS LES MINES DE HOUTLLE.
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plus expéditif et permet Une extraction journalière plus considérable (1); souvent même clans ce but les chevaux vont au trot, malgré la diminution d'effet utile due à cette allure. Car c'est presque toujours le transport intérieur qu'on a peine à faire marcher de front avec les autres parties de l'exploitation. On peut, dans certains cas, diminuer l'inconvénient des petites distanees, en faisant en .sorte que (i) C'est en effet vers une grande extraction produite par le plus petit nombre de puits que l'on doit tendre, les frais genéraux étant à peu près les mêmes pour une, grande et une petite extraction. Il est reconnu qu'a Saint-Etienne un puits produisant moins de 200 à 3co quintaux métriques est en perte. Les bénéfices augmentent ensuite rapitiernent , en sorte qu'un puits donnant 800 quintaux par jour produit en général un bénéfice d'au moins 3o.000 Le maximum d'extraction d'un puits a été jusqu'à présent de 1.5oo quintaux métr., en extrayant nuit et jour. On a atteint ce chiffre pendant deux années au puits neuf de la Grande-Croix, profond de 120 mètres, et tout récemment au puits de l'Espérance et au puits Charrin, profonds d'environ 175 mètres. Sauf le cas d'une profondeur dépassant 3oo mètres, cela dépend généralement du nombre de recettes dans le puits , du système plus ou moins actif de transport intérieur, et du temps pendant lequel l'extraction est interrompue pour l'eau à épuiser et pour les réparations dans une mine sèche, à faire ; ce qui exige toujours heures, y compris le temps de la desau moins 3 ou 4 cente des ouvriers: Ordinairement l'extraction n'a lieu que pendant le jour et n'occupe qu'un poste d'ouvriers. Elle donne alors pour une seule recette intérieure , au maximum ; 900 quintaux Métriques. Au 'moyen' de deux recettes aboutissant à deux cduches différentes , on obtient actuellement au puits de -Côte-Thiolière 1.3oo quintaux métriques , avec un trans-
port' intérieur par chevaux de montagne par fa itt,men t