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tant plus grand que ses ailes auront moins de largeur et plus de. longueur; mais le gaz qu'il lancera, étant moins comprimé, entrainera donc une perte de moteur moins considérable que les pistons ordinaires.
Dans tous les cas, un ventilateur en tôle recou-
verte d'argile pourrait être au besoin placé au
-àttioa' ..tne,bio'ret
milieu du foyer dont on veut activer le feu; dans cette position (le tambour fixe étant ouvert sur toute sa circonférence ) , l'air préalablement échauffé se jetterait sur les charbons ardents, à la simple pression atmosphérique à très-peu près, et par conséquent sans produire du froid par sa dilatation, et sans nécessiter un moteur plus grand que celui correspondant à la demi-force vive due à sa vitesse. Le ventilateur qui vient de nous occuper conduit naturellement à parler de questions plus ou moins analogues, ou à examiner des problèmes dépendants de calculs plus ou moins semblables.
employé comme tut-
Si par analogie avec ce qui se pratique dans la mise à profit des chutes d'eau, on songeait à
g".
chaudière à une certaine pression, ou de l'air sor-
4. Ventilateur
bine à air ou à laite
travailler de la vapeur fournie par une
tant d'un foyer de chaleur et de dilatation, non
pas au moyen des pistons ordinaires
,
niais
bien en laissant d'abord prendre à ces gaz, à travers des orifices d'écoulement , des vitesses
(h étant la différence des' hauteurs manométriques à l'entrée et à la sortie des orifices ci-dessus, -
d
477 cure et des gaz comprimés ) , puis en profitant de COM ME MACHINE SOU VF LANTE.
VENTILATEL R E pLoyÉ
étant le rapport des densités du nier-
la quantité de mouvement ou demi-force vive ainsi produite, à l'aide d'un ventilateur, turbine, roue à palettes, roue à réaction, ou autre ma-
chine. Dans ce cas l'effet dû à la détente du gaz ne se trouverai t point toujours réalisé, puisque les parti-
cules fluides mises en mouvement gardent cette portion du moteur, représentée par la tension ou cette force d'expansion avec laquelle elles s'éparpillent ou se dilatent dans tous les sens, en quittant leurs orifices. (Koir la note (i) à la fin du mémoire.) Des exemples vont faire mieux comprendre cette perte qui, jointe à la grande vitesse et par suite aux grands frottements dans l'air ambiant des appareils ci-dessus, a rendu jusqu'à présent les pistons préférables pour la mise à profit comme
moteurs des gaz comprimés.
Le moteur fourni par un mètre cube d'air
chassé à o de température et à la pression de 4 atL mosphères , à travers un foyer où il quadruple de volume en s'échauffant de Soo° , est égal, comme lorson va voir, à 30.992-1-16.702 détente sur qu'on reçoit son action directe , puissa un piston ( le nombre 16.7o21xm étant d'ailleurs réduit de la quantité voulue à cause du froid produit par cette détente ).
Si maintenant on introduisait ce mètre cube
d'air, non sur un. piston, mais bien par des orifices étroits a (PI. XIII, fig. i), tangentiel lement à la circonférence du tambour fixe d'un ventilateur, ou perpendiculairement à l'extrémité des ailes intérieures ou des palettes mobiles b de ce dernier; dans ce cas la vitesse d'entrée du gaz dont il s'agit sera