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ACTION DE LA 'VAPEUR .D'EAU
SUR LES MÉTAUX,
chassé de l'appareil, on chauffait successivement
mie et de physique, t. I) que dans cette expérience il se formait un oxide particulier, roxide magnétique É E. Ce résultat paraissait très-bien établi ; cependant, dans ces derniers temps, M. Halldat a décrit, dans les Annales de chimie et de physique, t. ..XLVI, une expérience dans
le tube de porcelaine jusqu'à une forte chaleur rouge. Quand on avait lieu de croire que roxide était depuis longtemps complétement réduit, on arrêtait le courant de gaz hydrogène, on fermait au chalumeau le tube qui conduisait ce gaz dans le ballon plein d'eau, puis on chauffait celle-ci
- on ne commençait à recueillir
le gaz que quand l'hydrogène qui remplissait auparavant l'appareil avait été nécessairement chassé
.jusqu'à
par le courant prolongé de vapeur d'eau.
Métaux de la première et de la seconde section. II est bien établi que les métaux de la première
section décomposent l'eau même à la température de 00. Quant à ceux de la seconde section, ils
ne paraissent pas agir à une température aussi basse; leur action décomposante ne commence, à
ce qu'il paraît, que vers le point d'ébullition de l'eau, et quelquefois au-dessus; mais toujours bien
au-dessous de la chaleur rouge. Peut-être ne serait-il pas inutile de déterminer un peu exacte-
ment la température à laquelle chacun de ces métaux commence à décomposer l'eau; je n'ai pas pu faire cette recherche, n'ayant pas ces métaux ni même leurs oxides à ma disposition.
Métaux de la troisième section. Fer.
On sait depuis longtemps que le fer décompose la vapeur d'eau à la chaleur rouge. Cette décomposition a été étudiée avec beaucoup de soin par M. Gay-Lussac, qui a fait voir (_Innides de chi-
laquelle il prétend avoir obtenu pour résultat du peroxide de fer, et même du peroxide parfaitement cristallisé. Ces cristaux présentaient, selon lui, exactement le même éclat et la même forme que le fer oligiste de Framont et de Ce résultat paraissait bien peu probable; cependant, pour qu'il ne restât aucune incertitude sur cet objet, j'ai répété l'expérience de M. Halldat. Un faisceau de gros fils de fer bien décapés de i= ligne de diamètre, et reliés entre eux par un fil de clavecin, a été chauffé pendant environ sept heures dans un courant de vapeur d'eau ; il s'est dégagé une quantité considérable de gaz hydrogène. Le tube étant refroidi, on a retiré le faisceau qui présentait à la surface des fils de fer une foule de petits cristaux extrêmement brillants, et offrant le
même éclat que le fer oligiste naturel. Ces cristaux
étaient assez gros pour qu'on pût les distinguer parfaitement avec une loupe un peu forte. Le fil de clavecin était complétement oxidé ; broyé dans un mortier d'agate, il a donné une poudre noire fortement magnétique, et qui par conséquent ne pouvait pas être du peroxide de fer. D'ailleurs , les cristaux examinés au microscope ont présenté une forme bien différente de celle du fer oligiste de Framont et de Pile d'Elbe : en effet, ce dernier se présente sous la forme de rhomboèdres très-aplatis, plus ou moins modifiés,