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ACTION DE LA VAPEUR D'EAU
Dans la partie antérieure du tube s'était con-
densée une quantité considérable de bismuth métallique en gouttelettes cristallines; le métal
fondu était irisé à sa surface, et l'intérieur du tube était enduit çà et là d'oxide fondu qui avait attaqué la porcelaine. Le bismuth décompose donc la vapeur d'eau à la chaleur blanche, avec la même énergie à peu près que le plomb. Arsenic.
De l'arsenic métallique, purifié par plusieurs distillations successives, a été distillé lentement au milieu d'un courant de vapeur d'eau, de ma-
nière à traverser une assez grande longueur de tube chauffée à une forte chaleur; il s'est dégagé un peu de gaz hydrogène, mais en si petite quantité , qu'il est difficile de répondre que ce gaz ne provenait pas de quelques traces d'un métal étranger.
SUR LES MÉTAUX.
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loïdes et les métaux proprement dits, ces derniers commençant par l'antimoine, l'étain, etc.
On voit par ce qui précède que tous les métaux que l'on range ordinairement dans la quatrième section, et qui par conséquent sont censés n'avoir aucune action sur la vapeur d'eau, la décomposent au contraire avec plus ou moins de facilité à une température élevée. Les uns opèrent cette décomposition à la chaleur rouge, plus facilement même que les métaux de la troisième section, et passent à leur plus haut degré d'oxidation ; ce sont le titane, le tantale, le tungstène, le molybdène
et l'étain, qui doit être nécessairement maintenant retiré de la troisième section. D'autres dé-
composent encore l'eau avec une certaine énergie, mais ne passent plus qu'a l'état de protoxide ; ce sont le chrôme , le vanadium, l'urane et l'antimoine (?). Enfin, les autres n'exercent plus qu'une action très-faible sur la vapeur d'eau, et seule-
ment à une température très-élevée; ce sont le cuivre, le bismuth et le plomb.
Tellure.
Le tellure traité de la même manière que l'arsenic, n'a pas donné la moindre trace de gaz inflammable. L'arsenic et le tellure peuvent donc être considérés comme n'ayant aucune action sur la vapeur d'eau ; cette circonstance les rapproche encore du soufre, du sélénium et du phosphore, avec lesquels ces substances présentent d'ailleurs tant d'analogie qu'il est impossible de les en séparer.Il me paraît convenable, d'après cela, de placer l'arsenic et le tellure parmi les métalloïdes, comme plusieurs chimistes l'ont déjà fait; ils servent pour ainsi dire de transition entre les métal-
Métaux de la cinquième section. Ces métaux sont ceux qui peuvent encore absorber le gaz oxygène à une certaine température moyenne, mais dont les oxides sont réduits par la chaleur seule deux métaux seulement composent cette section, savoir, le mercure et l'osmium. Mercure.
Le mercure distille sans altération au milieu de la vapeur d'eau, même quand on le fait passer à travers un tube chauffé successivement à diffé..