Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 66]

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TERRAINS VOLCANIQUES

DES ENVIRONS DE NAPLES.

masse ,en particules fines et invisibles; on 'trouve

Traité de géologie (1), annonce en avoir recueilli

ce minéral en assez grande abondance dans les ravins qui descendent du mont Epoméo , surtout après une pluie un peu forte; le fer oxidulé étant lourd se dépose dans les différentes anfractuosités de ces ravins, sous l'état de sable très-fin,

tandis que les parties terreuses sont entraînées plus loin par les eaux qui les tiennent en suspension.

Le tuf de Sorrente, qui est, comme celui

de Naples, composé de pierre ponce à des états de trituration différents , et qui seulement est fortement coloré par de foxide de fer, ce qui n'influe du reste en rien sur sa nature, offre en outre

Couches de

une circonstance importante, c'est que les couches ponceuses alternent à plusieurs reprises avec des acouches de galets calcaires. J'ai déjà mentionné

galets eakairesies galets

calcaires dans le tuf de file d'Ischia,

(Lus le tuf mais non pas en couches réglées. ponceux.

La présence de couches de galets au milieu des couches ponceuses, vient confirmer l'opinion que le tuf des environs de Naples est une roche de sédiment, comparable aux terrains tertiaires, opinion appuyée sur la stratification régulière de

ce tuf et sur l'existence des fossiles que je vais énumérer. La similitude de composition des difrit

férentes variétés de tuf, leur identité dans la manière de fondre au chalumeau, font penser

dans plusieurs points de cette île

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jOà peu

de distance de l'escarpement supérieur du mont Epoméo , environ à 6io mètres au-dessus de la nier ; 2° à 3o mètres plus bas environ et sur la pente ouest de cette montagne; 30 près de la tour de Moropano; enfin ,il en a trouvé dans plusieurs points du rivage près Casamicciola ; ces fossiles étaient tous disséminés dans des couches régulièrement stratifiées de tuf et de l'argile qui alterne avec cette roche. Ces coquilles sont analogues à Fessues clans des espèces qui vivent encore dans la Méditerranée; la seule différence, qu'elles présentent avec ces dernières, consiste dans leurs dimensions, généralement-plus grandes ; cette circonstance résulte probablement de l'état du globe au moment où elles ont été enfouies dans les couches de tuf. Ces fossiles, qui se rapportent à 32 espèces diffé-

rentes, d'après la détermination qu'en

a faite M. Deshayes, avaient déjà été recueillis dans les argiles de l'Astesan, ainsi que dans les terrains tertiaires de la Sicile. Je vais transcrire les noms de ces différents fossiles, d'après la liste donnée par M. Lyell.

(1) Principles of geolog,y, vol. III, p. 126.

qu'ils sont formés des mêmes éléments, et que leur différence minéralogique tient seulement à l'état de ténuité ou d'altération de leurs parties constituantes, et à des circonstances particulières

qui ont accompagné leur dépôt. Le tuf de l'île d'Ischia contient des fossiles comme celui du Pausilippe; M. Lyell, dans son -

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