Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 132]

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EXTRAITS.

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69. Recherches sur les cllionunEs et oxoEs MERCURE; par M. Kane. ( Ami. der Pharm.,

Mercure Chlore. 'Ammoniaque.

.

.

t. i8, mai.)

0,9964

L'ammoniaque versée dans une .dissolution de sublimé , y produit un précipité blanc laiteux qui ressemble à de l'alumine, et qui , soumis à l'ébullition, se change eu une poudre grenue, d'un jaune serin, dans la proportion de 0,9115, et il reste dans la liqueur 0,1-025 de sel ammoniac. Le précipité blanc est composé de Merchre Chlore. Ammoniaque .

0,8833 0,0795 0,0336

0,7860 0,1385 0,0677 0,0058

.

.Eau. .

0,9980

11 est insoluble dans l'eau et. soluble dans les acides nitrique ou muriatique ; chauffé ,dans un tube de verre, il se décompose à la chaleur rouge en ammoniaque, azote et calomel. Les alcalis en dégagent de l'ammoniaque, mais ne le décomposent pas complétement. L'iodure de potassium en Sépare au coutr'aire toute l'ammoniaque, et amène

le mercure-. à l'état d'iodure rouge. Le *sulfure de barium agit de laquême manière, en amenant mercure à l'état de sulfure noir. La poudre grenue jaune serin se dissout bien dans les acides nitrique et muriatique. Chauffée dans un tube de verre elle donne de l'azote, de l'ammoniaque, de l'eau, du calomel et du mercure. Le calomel, traité par l'ammoniaque' se change en une poudre noire, qui est composée de

Polir préparer l'ammoniure de mercure, j'ai

fait digérer ir chaud un précipité de mercure ob-

tenu par l'ammoniaque. Il se dissout bien dans les acides nitrique et. muriatique ; il détonne fa-

cilement sur les charbons ardents ; par la calcination en vase clos il donne, depuis le commen-

cement de la .décomposition jusqu'à la fin, de l'eau, de l'ammoniaque, de l'oxygène et du mercure métallique. Il est composé de Mercure. ' . Oxygène.. -.

.

.

Ammoniaque, Eau

.

0,8362 nt-onde.

0,0663)

.

0,9025

0,0407 -.

0,0540 0,997')

70. Sur le MALÉATE et le CARBURE D'ARGENT,

M. Regnault. ( Ann. de

par t. 62, p. 215.)

Le maléate d'argent, soumis à l'action de la

chaleur, se décompose brusquement la température de 148°, en laissant pour résidu un carbure d'argent qui contient I at. de chacun de ses élé-

ments, et en laissant dégager de l'acide cailoriique et un acide pyrogéné.