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EXTRAITS.
CHIMIE.
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faire l'essai du doré par la voie humide, paraît
se présente le plus souvent dans les bureaux de
en général un peu compliqué aux essayeurs; pour plus de simplicité ,je l'ai modifié en le pratiquant de la manière suivante. On pèse une.quantité d'alliage contenant, ap-
75. Sur l'affinage de l'on dans le Népaul; par
proximativement, 1.0oo d'argent fin ; on le fait
bouillir pendant io minutes dans un matras à l'émeri, avec 36 gr. d'acide nitrique à 22'; on décante avec soin, dans un flacon à l'émeri, de la capacité de 250 gr.; on fait bouillir de nouveau l'alliage pendant 5 minutes, avec 15 gr. d'acide nitrique à 36°, et l'on décante avec soin dans le
même flacon ; oniverse dans le matras 3o gr. d'eau distillée pour enlever tout le nitrate, et on l'ajoute aux deux premières dissolutions. Le fla-
con qui les contient est alors bouché et mis à part; on examine avec soin s'il ne reste pas quelques parcelles de -nitrate sur les bords de l'orifice du matras; et, dans ce cas, on les enlève avec soin,
et on les réunit à la dissolution. On remplit le. matras d'eau distillée; et on le renverse dans un creuset à recuire, ponr recueillir l'or, que l'on pèse après l'avoir recuit. Puis, on s'occupe à titrer le flacon contenant la dissolution, comme pour un essai d'argent, et ropération est terminée. Si l'alliage contenait de , ce que l'on reconnaîtrait à la présence d'une poudre blanche au fond du matras, ce procédé ne pourrait être eniployé, et il faudrait nécessairement avoir recours à la coupellation et au départ. J'ajouterai encore que ce procédé n'est applicable qu'au doré qui contient tout au plus 0,15o
d'or; et, k plus forte raison, lorsque la quantité d'or est inferieure à 0,150, ce qui est le cas qui
garantie.
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M. Campbell. (Bibi. de Gen. ,- t. 6, p. 167.)
On importe du Thibet dans le Népaul pour plus de cinq millions de poudre d'Or. Pour affiner cet or, on le fait fondre, et On le réduit en feuilles de l'épaisseur d'une carte à jouer. On se procure
des briques provenant de quelque ancien bâtiMent ruiné, et les plus vieilles possible ; on les pile et on les réduit en poudre fine. On mêle cette poudre avec la Aitié de son poids de sel marin et le sixième de borax: On enduit les lames
d'or d'huile de moutarde, 'et on les empile, au nombre de quatre-vingts et plus, en plaçant sur chacune d'elles une couche du cément ci-dessus. Ou les recouvre de fumier de vache sec, que l'on. allume , et qu'on laisse brûler lentement; après quoi on retire l'or et on l'examine. L'opération, qui dure vingt minutes, se répète un grand nombre de fois quand l'or est très-impur; mais trois ou quatre opérations suffisent en général. L'or affiné est ensuite fondu en lingots. En traitant par le mercure le cément qui reste après l'affinage, on- en extrait une .certaine quantité d'argent. 76. Préparation du VERRE ROUGE DE RUBIS; par
M. Fuss. (.L d'Erdmann, n" 6 et La fabrication des verres rouges est très-répandue
en Bohême où elle est pratiquée par un certain nombre d'ouvriers habiles, qui en ont le secret