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à une température, ménagée, il s'en: dégage du cyanide de mercure, et il reste du cyanure de pl atin e ; l'acide muriatique la dissout. Les dissolutions des alcalis et des terres alcalines la décomposent, ainsi que la matière bleue, en la transformant en platinocyanure alcalin ou alcalin° terreux.
Le -cyanure de platine est pulvérulent, d'un beau jaune olive, insoluble dans l'eau, dans les acides et dans les liqueurs alcalines; il laisse par la calcination 0,78 à 0,79 de platine. Si l'on fait digérer le platinocyanure de mer.
cure dans de l'eau chargée d'hydrogène sulfuré, on le décompose, et il se. forme du. sulfure de mer-
cure et de l'acide platinocyanique ( PtHCy'),. susceptible 'être obtenu par évaporation en cristaux .métalliques verts à reflets dorés. Ces cristaux sont déliquescents et solubles dans l'alcool absolu ; à ioo° C. ils ne subissent aucune altération; mais au-dessus .de cette température ils se
décomposent en acide hydrocyanique et cyanure de platine. . Le platinocyanure de potassium cristallise en prismes romboïdaux longs et déliés, à reflets jau-
nes et bleus; il contient 3 at. d'eau et
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EXTRAITS.
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j
at. de
cyanure de chacun des deux métaux : on l'obtient
en mêlant une dissolution de cyanoferrure de potassium avec une dissolution de chlorure de platine; et.faisant évaporer lentement pour faire cristalliser.
platine .malléable et propre à. être -façonné en instruments. C'est un cylindre creux, très-légèrement conique:, dont une des extrémités est fermée par une petite plaque métallique très-épaisse. Après avoir décomposé, à une température aussi basse que possible, du muriate ammoniaco-de-platine , on détache avec une tige de bois la mousse qui en résulte ; on fait avec celle-ci et de l'eau une pâte claire que l'on introduit dans le cylindre, on engage un piston de fer dans ce cylindre ; et, après l'avoir pressé d'abord très-légèrement pendant une ou deux minutes, on le comprime ensuite avec une très-grande force. Un anneau de fer, sur lequel on appuie la base du cylindre, permet de
retirer avec facilité le morceau de platine, frappant un coup de marteau sur le piston de fer.
dant un quart d'heure, on le retire rapidement du creuset, et on lui donne un seul coup cl'inarteau; on le reporte au feu quatre ou cinq fois, en -ayant soin de n'augmenter que graduellement le
nombre de coups de marteau. En moins d'une demi-heure l'opération est entièrement finie, et elle
est tellement facile que le résultat est toujours eertai n.
79. Fabrication du PLATINE MALLÉABLE; par
M. Liebig. (An. de Ch., t. 62, 1). 443. ) Au moyen d.u. petit appareil suiyant , il est très-facile de se procurer en très-peu de temps du
.
Le platine retiré du cylindre a une très-grande dureté et un aspect Métallique brillant. On le fait sécherà une douce chaleur; et, après l'avoir ensuite maintenu à une température blanche pen-