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MOULAGE DE LA .FOINTE
.avec environ un douzième en volume de houille réduite en poudre, et contenant un certain ,degré d'humidité , de manière à donner un composé poreux et susceptible de conserver les formes des: objets qui y sont imprimées: 'Ce sable doit êtùe. un peu argileux, et généralement de la grosseur d'une petite tête d'épingle. La proportion d'un douzième de hOuille doit varier selon la nature .du sable employé ; l'expérience seule apprend à la modifier de manière à faire obtenir des pièces de fonte dont les surfaces soient saines et unies. Il parait -qu'avec la plupart des espèces de sable, la présence de la houille est indispensable. Ceux qu'on emploie à Rouen sont des sables de Houpeville, canton de Maromme. Ils reviennent à 14 ou 5 fr. le banneau , contenant ime,5o. Quand le mélange de charbon. et ,Sable a servi à la confection d'un moule et qu'on y a coulé de la fonte , il ne peut plus être employé seul qu'à mouler des pièces tout à fait grossières, et on ne s'en sert ordinairement que comme remplissage, ainsi que je vis l'exposer. Pour mouler une pièce quelconque en sable vert, il faut, avoir d'abord ce qu'on nomme un modèle de la pièce ; ,c'est une représentation exacte de l'objet à, mouler, exécutéeren.bois mi fonte. Les modèles en fonte sont betucoup Meilleurs. que ceux en bois, parce iphsne sont point sujets à se gitichir , et qu'ils ne gonflent .pas en, absorbant l'humidité du sable tassé autour d'eux. Ces modèles, excepté ceux en fonte, ne sont pas faits clans les fonderie. faut enSuite Mie paire de châssis servant comme d'enveloppe au moule. Ces pièces, qu'on
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taisait autrefois en bois, sont maintenant toujours
en fonte; elles forment une partie essentielle et dispendieuse du matériel d'une fonderie, leur nombre devant être, très-considérable. Un châssis est une sorte de boîte rectangulaire
en fonte, sans fond ni couvercle, dont les deux ,plus grands côtés sont réunis par une série de traverses en fonte, parallèles entre elles et distantes les unes des autres de 15 à 25 centimètres.
Les deux châssis, qui réunis. forment une paire, portent des oreilles se correspondant exactement. Les unes sont percées de trous, les autres sont munies de pointes qui entrent juste dans ces
trous, et peuvent être fixées ensuite à l'aide de petites clavettes, de façon que chaque paire forme alors un tout solide et invariable. Les côtes. ou traverses sont disposées de manière que, lorsque la paire est ainsi réunie, il existe dans l'intérieur un vide capable de contenir très- facilement le modèle de la pièce à.mouler. Le moule se construit avec du sable tassé dans les châssis, o,ù il est retenu par le frottement contre les faces latérales et contre les traverses. S'il s'agit de former ce moulé , on prend une paire de châssis convenable que l'on désunit et dont on place les deux parties n" iet n" 2 sur le sol de la
fonderie. On jette du sable vert à la pelle dans le no i de manière à le remplir et on le tasse assez négligemment avec un instrument en fer appelé fouloir. Le but de cette opération est-de former une aire plane sur laquelle on pose le modèle en Penfonçant légèrement et plus ou moins selon sa
forme. On le recouvre de-sable et on pose le
ehâssis n° 2 sur le n° i comme pour reformer la paire. On achève de remplir le n° u en tassant le