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MOULAGE DE LA FONTE
arbre vertical retenu au sommet par un collier, et tournant sur une crapaudine ; puis d'un arbre horizontal assemblé sur le premier de manière à présenter la forme d'une potence. L'arbre horizontal supporte un chariot mobile, auquel est fixée l'une des mouffles avec lesquelles on enlève les fardeaux. Ce chariot glisse le long de l'arbre horizontal , à l'aide d'une crémaillère qu'un mé-
canisme fort simple de roues dentées, pouvant se désengrener à volonté, fait avancer ou reculer précisément de la quantité convenable, pendant que le jeu des manivelles élève ou abaisse les
objets à transporter.
Il résulte de ces dispositions que le jeu des trois grues permet de ,transporter et de poser avec la plus grande précision, sur un point quelconque
de l'intérieur des trois cercles tracés sur lafig. 1
des points c, d, e comme centres, des masses dont le poids peut s'élever jusqu'à 5.000 kilogrammes.
c, d, e, crapaudines sur lesquelles reposent les arbres verticaux de trois grues, ayant chacune cinq mètres d'élévation. sécherie dont le sol est de niveau avec celui des ateliers.
petite sécherie supplémentaire. fours à coke. four à coke supplémentaire. Il ne sert pas habituellement. machine soufflante. machine à vapeur, force motrice de la machine soufflante, du manége de l'atelier k, et des moulins à charbon. i', chaudière et fourneau de la machine,
k, atelier de préparation des matériaux servant à fabriquer les moules. 1, petit magasin pour les modèles. Les matières premières en approvisionnement sont placées sous des hangars, ou à l'air libre, autour de ces auprès desquels se trouvent encore une petiteforge , un atelier de mebâtiments, nuiserie, et un atelier pour ébarber les pièces. Une semblable usine occupe en tout un carré
DE DEUXIÈME FUSION.
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r de terrain de 75 mètres de côté, et, fondant une fois par jour, mi-partie fortes et menues pièces peut produire annuellement de 7.500 à 8.000 quintaux métriques de fonte moulée de deuxième fusion, en employant environ 100 ouvriers.
Fm. 2, 3 et 4. Fours à cole et sécherie de la fonderie de MM. J. Martin et .fils et C.., à Rouen. g, deux fours à coke accolés n'ayant chacun que
° la porte h, 20 l'orifice k, qui communique avec les cheminées. h , portes des fours, elles sont en fonte , chacune est percée de trois trous. i, trous que l'on bouche à volonté avec de l'argile, pour régler la combustion. k, orifices par lesquels s'échappent la flamme et la fumée. Ils communiquent avec la cheminée 1 à l'aide des conduits horizontaux in, in , et sont ouverts directement dans le sol de la sécherie.
deux ouvertures
1, cheminée antérieure. On la ferme à volonté à l'aide d'un registre ou plaque de fonte qui s'adapte à son extrémité supérieure. Quand le registre est ouvert, le tirage a lieu naturellement
par cette cheminée ; toute la fumée s'engage dans les conduits in, ni, bien que la partie supérieure des orifices k reste ouverte. Quand le registre est fermé, la fumée s'élève verticalement par l'orifice k, et se répand dans l'intérieur de la sécherie. conduits horizontaux mettant en communication les orifices k avec la cheminée 1. n n , murs formant les parois latérales de la sécherie et les pieds droits de la voûte qui la recouvre. oo, espèces de sablières en fonte posées sur les murs n n , reliées l'une à l'autre par .huit tirants en fer, et servant de culées à la voûte qui couvre la sécherie. tirants en fer qui retiennent fortement entre elles les deux sablières 00. voûte plate de l'épaisseur d'une seule brique posée de champ, servant de toit 4 la sécherie ; elle