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NOTICE SUR LE CRAIATAGE
»ES iviAcIIINES A VAPEUR.
c'est-à-dire celle qui est à vil prix dans le commerce. 6° Le tisage s'exécute facilement sans ouvrir le fourneau ; à cet effet, on se contente-, -à l'aide d'un ringard à crochet, promené sous la -grille de la chauffe , de piquer de temps à autre la couche
d'être presque entièrement fumivore. Des règlements d'administration publique ont suffisam-
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du combustible en ignition, de manière à ce
qu'elle ne conserve jamais plus de trois centimètres d'épaisseur. 7° Le chauffeur, se trouvant chargé d'une surveillance du feu infiniment plus facile , peut nonseulement donner plus de soin à la surveillance de la machine elle-même, mais encore se livrer à d'autres services accessoires; il a besoin d'ailleurs d'une moins grande habileté que les. chauffeurs actuels. 8° Enfin l'appareil est susceptible d'être appliqué à toute espèce de fourneau déjà construit; il peut ensuite en être séparé sans perdre de sa valeur et rentrer dans la circulation commerciale. Tels sont les avantages que présente le distributeur que j'ai étudié. Il faut certainement porter en déduction, io le prix de l'appareil tout posé,
prix qui s'élève à environ mille francs; 2° la valeur de la quantité de force nécessaire pour faire
mouvoir ce même appareil, quantité qui dans le cas spécial dont il est question , peut être évaluée à un demi-cheval, c'est-à-dire au douzième de la puissance de la machine à vapeur desservie; mais il est évident que ces sacrifices sont bien loin de balancer les avantages du procédé. Parmi ces avantages, il en est un qui à raison de sa portée, mérite que J'ajoute quelques développements, et c'est par-là que je terminerai;
je veux parler de la propriété que l'appareil a
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ment pourvu aux dangers que les machines à vapeur pourraient occasionner par leur explosion; mais il faut convenir que ces règlements ne sont que trop souvent impuissants contre les inconvénients qui résultent des épaisses fumées produites par les machines qui ne sont pas d'une très-petite
force. Dans beaucoup de lieux, l'établissement de ces machines a été autorisé au milieu ou très-peu de distance des habitations , et ces habitations ont été plus ou moins dépréciées par suite
des incommodités auxquelles la fumée donne naissance, quelques précautions d'ailleurs qui aient été prises relativement à la hauteur des du:mincies
des machines; il est des villes, par exemple, où cette dépréciation autour d'une seule usine frappe sur une masse de valeurs foncières qui s'élèvent à
plusieurs millions. D'un autre côté, comme ces inconvénients commencent à être bien connus, et comme en définitive la propriété foncière n'a pas de moindres droits à /a protection du 0,ouverb nement que l'industrie manufacturière, les demandes en établissement de machine à vapeur au milieu des populations, éprouvent des oppositions de plus en plus vives, et il en résulte de grands obstacles à ce que ces puissants et indispensables instruments de travail se multiplient autant que les besoins toujours croissants de la civilisation et du commerce l'exigeraient. Un remède est vivement désirable dans les deux cas que je viens d'indiquer. Ce remède parait incontestablement trouvé, c'est l'emploi du distributeur fumivore, dont j'ai cru utile de faire connaître les avantages. L'adoption de cet appareil