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TERRAINS VOLCANIQUES 4°6 tant que la lave afflue, elles brûlent sur toute la longueur du courant de laves. Dans l'éruption du 28 août 1834, les fumarolles se sont éteintes, au bout de très-peu de jours, à la partie supérieure de
la coulée, laquelle s'estsolidifiée presque immédiatement par suite de la grande inclinaison du cône, qui n'a permis qu'à une très-faible quantité de laves d'adhérer à la surface. Les fumarolles étaient au contraire encore en pleine activité à la fin d'octobre , c'est-à-dire deux mois après l'éruption, vis-à-vis la maison de campagne du prince d'Ottajano , située à plus de deux milles au-dessous de l'orifice de sortie de la lave. Suivant toute probabilité, quelques-unes d'entre elles ont brûle encore pendant plusieurs mois. Les fumarolles persistent donc en général pl us longtemps à la partie inférieure des coulées, ce qui tient au mouvement continu de la lave, qui tend sans cesse à avancer. Elles se prolongent aussi dans les parties où la conformation du sol a forcé la lave à s'accumuler en plus grande quantité. La position des fumarolles , dans ces différentes circonstances, n'est pas non plus indistincte ; elles sont en général placées suivant les stries longitudinales que présentent les coulées , disposition du reste, complétement en rapport avec le mouvement d'avancement des coulées. Les vapeurs qui se dégagent de la lave et donnent naissance aux fum aroll es lui sont propres; car elle ne les reçoit plus du volcan, avec lequel toute communication est .interceptée une fois que la lave a cessé de couler ; et d'un autre côté, elle ne peut les emprunter au sol sur lequel elle repose. Les laves ne contenant plus les éléments de ces fumarolles lorsqu'elles sont solidifiées, il faut donc que ces vapeurs restent en dissolution dans les laves .
DES ENVIRONS DE NAPLES.
407 tant qu'elles sont en fusion, leur présence favorise
probablement cet état moléculaire, puisqu'elles se dégagent instantanément de la lave au moment de la cristallisation.
La surface extérieure des coulées est toujours
elle présente des stries qui sont les
scoriacée ;
traces du mouvement de traction, auquel la lave a été soumise dans son état visqueux. Considérées dans leur ensemble, elles sont composées d'un assemblage de fragments anguleux disposés d'une manière irrégulière .Cette disposition est le résultat du retrait que les laves éprouvent dans leur refroidissement, et quiles fait éclater dans tous sens; par snite de ce refroidissement, la surface des coulées est fréquemment hérissée de blocs assez considérables, placés dans une position verticale et en saillie de plusieurs pieds au-dessus du niveau général. La texture fragmentaire des laves est constante, Texture
tant que le sol sur lequel elles s'étendent pré-
sente une inclinaison supérieure à deux degrés. Lorsque la pente du sol est légère, et que lamasse affluente est considérable, la coulée acquiert alors une certaine épaisseur, et la lave , se refroidissant lentement , prend la texture cristalline ; clans cette circonstance même, la surface extérieure de la coulée est encore scoriacée. Lorsque les fragments de laves ont une épaisseur un peu considérable, il arrive ordinairement que le centre est assez cristallin ; mais presque jamais il ne possède la structure compacte que l'on observe dans les coulées horizontales. La fluidité des laves et leur affinité pour la chaleur, exercent aussi de l'influence sur la texture de ces roches. Pour établir, d'une manière le fait important de la relation de la texture des laves certaine' .
des
laves
en rapport avec leur inclinaison.