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ANALYSES
brun sale, et douée d'une odeur désagréable, qui a quelque analogie avec celle du goudron de bois. Elle laisse o,o566 de charbon dans la cornue. Elle brûle avec une flamme très-brillante. Sa composition est exactement la même que celle du gaz oléfiant.
7; Sur TozoKÉTurE de la montagne de silfa en Moravie; par M. Malagutti. ( Ann.
de Ch.; t. 63, p. 390.)
Cette substance a une structure foliacée, et une cassure conchoïdale à éclat nacré; en couches épaisses, elle est translucide, et présente un fond
rouge - brun à reflets verdâtres , avec des taches
jaunes; en couches minces elle a une couleur brune ou brun jaune. Sa consistance est un peu plus grande que celle de la cire; elle a une légère odeur de pétrole; elle s'électrise positivement par le frottement; elle brûle avec Ranime et très-peu de fumée ; elle est très-peu soluble dans l'alcool
et dans l'éther bouillant, mais elle est au contraire très - soluble dans le naphte, les huiles grasses et l'essence de térébenthine. Elle est d'une indifférence complète à l'action des alcalis et du
chlore liquide ; mais le chlore gazeux et sec la ramollit, et la fait devenir complétement soluble dans l'éther froid. L'acide nitrique l'attaque blement. L'acide sulfurique l'attaque à chaud
DES SUBSTANCES MINÉRALES.
45f La densité de la cire de Zietrisika est de 0,946
+ 2O, 5; son point de fusion est vers
84',
et son point d'ébullition vers H- 3oo°. La cire fos-
sile, examinée par M. Magnus, a à peu près les mêmes propriétés ; mais celle que M. Schuotter a
étudiée en diffère, car sa densité est de 0,953, son point de fusion est à 62°, et son point d'ébullition à 200°, et de plus elle est soluble dans l'éther.
La cire fossile est difficile à brêler par l'oxide de cuivre. J'ai cependant réussi à en faire une analyse exacte en me servant d'un tube de verre de 2o pouces, dont le tiers environ était rempli de poussière de planures de cuivre grillées, mêlées avec des fragments de cire fossile, dont la quan-
tité ne dépassait jamais .3 décigr. Le reste du tube contenait un mélange à parties égales de planures de cuivre grillées et d'oxide de cuivre provenant de la calcination du nitrate. Enfin j'ai fait marcher si lentement la combustion, que chaque analyse a duré environ deux heures et demie. Le résultat a été : Hydrogène Carbone.
0,1395 0,8607 1,0002
Résultat presque identique avec ceux que MM. Magnus et Schrotter ont trouvés.
En traitant fozokérite un grand nombre de
avec dégagement .d'acide sulfureux; la matière se charbonne, et il se forme une matière que l'é-
fois par de l'alcool bouillant, elle devient beaucoup plus ferme, et elle perd son odeur, mais sa composition élémentaire ne change pas notablement. En se refroidissant, les dissolutions alcooliques laissent déposer une matière flocon-
blancs.
neuse blanche, qui est jaune quand elle a été
ther bouillant dissout, et qui se sépare de la liqueur par refroidissement sous forme de flocons
.