Annales des Mines (1837, série 3, volume 11) [Image 243]

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DE SUBSTANCES MINÉRALES.-

ANALYSES

qui atteignent rarement la grosseur d'un Ois. Ces grains sont des fragments de calcaire d'eau trouvé dans la douce sans mélange de quartz. terre brute Carbonate de chaux. Silice et sable quartzeux. Alumine Oxide de fer Eau et matière organique

0,370 0,454 0,093 0,020 0,063 1,000

D'après la composition ordinaire de

,

il

y a lieu de croire qu'elle entre pour o,3o dans cet-,, terre, et par suite que celle-ci renferme 0,247 de sable quartzeux; mais ce sable est si fin qu'il est absolument impossible de le séparer par lévigation. Lorsqu'on mouille la terre de Puiseaux , elle 'absorbe beaucoup d'eau, et elle se prend en pâte. visqueuse; mais cette pâte perd presque toute sa consistance en se desséchant. Elle est très-perméable aux racines, à cause de la grande propor111

tion de sable et de grains calcaires qu'elle contient. 2° La seconde terre a été prise'dans le parc Ga ul-

thier , qui jusqu'ici a toujours été cultivé en bois; elle est de couleurLionde. Elle fait pâte avec i'eau,. et, quand cette pâte se dessèche , elle se contracte et se fendille, et les morceaux prennent la con-

sistance d'une poterie crue; néanmoins par la

Calcination elle ne devient que très-médiocrement solide. L'analyse de la terre a donné

Carbonate de chaux Silice et sable quartzeux. Alumine. Oxide de fer

.

.

Eau et matières organiques.

.

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0,010 0,785 0,110 0,030 0,065 1,000

D'après la composition ordinaire de l'argile, la terre doit en contenir environ o,33, et par conséquent o,565 de sable quartzeux mélangé. Cette analyse montre que la terre du parc Gaulthier a, à très-peu près, la même composition que la partie non calcaire de la terre àsafran , et que par conséquent il suffirait pour l'amender d'y ajouter environ la moitié de son poids de calcaire en poudre.

3o. Analyse d'une TERRE VE G-ÉTALE de Cuba; par M. P. Berthier.

de

Cette terre a été envoyée au laboratoire par M. Mollien, consul général de France à la Ha-

vanne. C'est celle dans laquelle on cultive avec un si grand succès le sucre, le café et le tabac. Elle

est rouge, et ressemble à un minerai de fer terreux. Elle est en petites masses agglomérées, mais que l'on écrase très-facilement. On n'y distingue

pas de parties pierreuses, mais on y voit des débris de végétaux qui paraissent provenir de cannes à sucre. Elle exhale une odeur désagréable, analogue à celle des crottes de mouton. Elle fait pâte avec l'eau, et cette pâte en se desséchant

prend du retrait sans se fendiller, et acquiert beaucoup de ténacité. Ce serait une matière exTome XI, 1837. 32