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DE SUBSTANCES MINÉRALES. ANALYSES
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Ce qui s'accorde encore à très-peu près avec la
formule Fe H.
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d'oxide de fer par en précipitant une dissolution l'ammoniaque caustique, et qui contient 0,1851 d'eau, OU 2 at. pour s at. doxide.
Stilpnosiclerite ou pecheisenerz (fer oxidé pi-
ciforme ). A l'état compacte , sa poussière est d'un jaune d'ocre, mais plus foncée que celle du nadeleisenerz ; la variété venant du pays de Siegen contient Peroxide de fer
0,8287 0,1346 0,0300 0;0067
Eau
Acide phosphorique Silice
1,0000
Comme l'hydrate, qui en fait la base, est mélangé avec une certaine quantité de phosphate, on ne peut pas savoir avec certitude quelle est la nature de cet hydrate ; mais il est très-probable qu'il est identique avec les précédents. Brauneisenerz (hématite brune ). Toutes les analyses de l'hématite faites jusqu'à présent s'acJ'ai trouvé dans cordent avec la formule É.'2.e une belle variété venant de Kamensk Peroxide de fer. Eau
0,8338 0,1501
Silice
0,0161
.
oxygène
2556 1334
1,0000
résultat qui concorde aussi avec cette formule.
Il y a donc dans la nature deux hydrates de
fer différents, l'un, qui est fort rare, renferme 1; at.
d'oxide et s at. d'eau ; et l'autre qui est au contraire commun, contient 2 at. d'Oxi de et 3 at. d'eau.
Outre ces deux hydrates naturels, il y en a encore un troisième, que l'on obtient artificiellement
36. Observations sur la formation de quelques MINERAIS DE FER ; par M. Kindler. (An. de Pog.,
836,'i. 1.) On remarque que les racines d'arbres qui ont poussé dans un sable ferrugineux, et qui pourrissent sur place, déterminent au bout d'un certain temps la décoloration du sable qui les entoure
jusqu'à une assez grande distance , sans doute parce qu'elles donnent naissance à un acide organique qui a la faculté de dissoudre l'oxide de fer.
D'abord la couche de sable, qui entoure immédia-
temenula racine, devient brunâtre, puis rose, puis blanche , et l'effet d'une racine de deux li-
gnes s'étend jusqu'à un ou deux pouces. Dans les forêts et les jardins, on voit le sable décoloré sous les feuillages en putréfaction. L'eau dissout le sel de fer formé, mais ce sel paraît être décomposé par les plantes en végétation qui lui enlèvent l'acide organique; le fer, à l'état d'oxide, s'accumule
alors sur le sol , d'où il est entraîné dans les vallées et dans les , fonds marécageux, ce qui donne naissance aux amas de fer limoneux ou minerai des marais. Telle est, sans aucun doute, l'origine des minerais de la Silésie et de la Lusace, qui alimentent les usines de ces contrées.