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A L'AIDE DU BOIS EN PARTIE CARBONISÉ. FUSION-TISS MINERAIS DE-
Pour la solution de ce problème, deux moyens principaux se présentent : le premier consisterait
peut arriver que pour certains minerais, cor,. tailles dimensions de fourneau, et avec un vent. déterminé, le volume de combustible dans remploi,dtt bois sec se trouve trop considérable pour
à modifier la carbonisation en meules dans les forêts ; et, au lieu de réduire le bois en un charbon qui ne dépasse pas en poids le cinquième de la masse qui le produit, il faudrait chercher à obtenir. un charbon roux, qui occuperait, on. les deux tiers, ou la moitié, ou toute autre fraction du volume du bois, suivant l'espèce de combustible, que l'expérience indiquerait. Ce genre. de carbonisation n'a point été tenté, et aucun essai n'a été fait jusqu'à ce jour, bien que d'heureux
la masse à fondre, et ne produise pas assez de chaleur dans l'unité d'espace. Aussi, dans quelques usines, ne s'est-On point contenté d'expulser simplement du bois l'eau hygrométrique, mais encore a-t-on cherché à en diminuer le volume en chassant une partie des matières volatiles. Cette expulsion ne peut , dans aucun cas, se faire sans perte d'éléments combus-
résultats soient à espérer. Le second moyen consiste à amener le bois en
tibles; et dès que le bois est parfaitement sec, tout ce qui se dégage par une application conti-
nature à l'usine, et à lui faire subir un commencement de distillation en vases clos. Ce mode est
nuée de la chaleur possède un pouvoir calorifique; et- ces matières-, loin d'être oxidantes , réduiraient le, minerai de fer. Par suite, les divers rési-
le seul qui ait été essayé; et parmi les nombreuses
applications faites jusqu'à présent de la chaleur
diis de la diStillation' du bois sont de moins en moins riches en matières combustibles bien que
perdue du gueulard., soit aux appareils à air chaud,
soit à la, cuisson de la chaux, des briques, etc., MM. Fauveau , maître de forges aux Bièvres ( Ar-. dermes), et Houzeau, l'un des industriels les plus distingués de la ville de Reims , ont disposé audessus du. gueulard des vases clos, qu'ils échauf-
leur pouvoir calorifique, ou la quantité 'de. chaleur
que l'unité de poids de chacun d'eux peut pro.
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duire , auginente progressivement. Mais, quoiqu'il y ait perte de matière combus-
tible, à partir du moment où l'eau est dégagée, comme le volume diminue, il en résulte que lenouveau combustible que Pou obtient, ou charbon roux, devient, à volumes égaux, susceptible de plus en plus de produire une quantité de chaleur plus considérable que le bois sec. On peut doue, dans chaque localité, se poser la question suivante
Quel est, eu égard à toutes les considérations du minerai , du fourneau , etc. , l'état auquel le bois doit être amené, "et quelle réduction en volume et en poids doit-il subir?
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fent par la flamme du haut-fourneau, après y avoir introduit en menus morceaux le bois qu'il se proposent de carboniser imparfaitement.
Cet emploi de la chaleur perdue a valu à MM. Fauveau et Houzeau un brevet d'invention.. Ce mode de dessiccation a l'avantage de ne pas employer, comme dans tous les autres procédés,
une partie du bois à la préparation de l'autre, d'éviter les déchets dans les transports, dans lés halles, etc.; mais il a contre .lui le désavantage d'augmenter la dépense, du prix de transport de