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FUSION DES MINERAIS DE FER
A.
L'AIDE DU
OIS EN PARTIE CARBONISÉ. 539
Dans le premier et le second exemple, la surface des morceaux était noire et luisante; mais ce n'était qu'un enduit superficiel: L'intérieur des
moitié de son poids; dans le second, la perte en volume serait un peu moindre que la moitié, et la perte en poids comprise entre la moitié et les
premiers morceaux 'euh une couleur de café
du tiers. deux
claire; celle des seconds était plus brune, et tirait sur la teinte du tabac. Dans les deux il y eut quelques morceaux plus avancés et tout à fait noirs, en petit nombre cependant ; d'autres, du dessus, paraissaient n'être que du bois parfaitement sec. On pense bien d'ailleurs qu'on y rencontra tous les degrés intermédiaires. Les deux résultats précédents peuvent être considérés comme lès limites extrêmes, et les charges du haut-fourneau se composent habituellement de combustible, dont le poids est compris entre
D'autres évaluations sur diverses charges ont donné toujours sur oi" ,67 de bois pesant 217 kil. une moyenne de 102 kil, avec un volume de oine ,4o. A cet état intermédiaire répond une perte et en poids de 53 p. -0-°. en volume de 4o p.
Observons ici que toutes ces expériences ont eu lieu au mois de décembre 1836 sur des bois
115 et 90 kit., et le volume entre orne ,5 s et o'"
Il arrive cependant que ces limites sont quelquefois dépassées en dessus et en dessous, mais rarement, quoique l'expérience ait fait voir qu'il n'y avait aucun inconvénient à pousser encore un peu
plus loin la distillation; et que ce qui se passe actuellement au fourneau de Vendresse ( où l'on se contente pour ainsi dire de dessécher simplement le bois sans distillation, Ardennes),
montre que le fourneau peut avoir une très-bonne allure avec du bois sec, ou du bois dont la distillation serait très-peu avancée. En résumé, les limites, entre lesquelles se trouvent compris les divers états du bois peuvent être assez éloignées; et
en prenant pour extrêmes les deux épreuves citées, on aurait 0,76 et o,55 pour les rapports des volumes réduits aux volumes des bdis, 0,53 et o/f r pour . les mêmes rapports relatifs au poids. Dans le premier cas, le bois aurait perdu le quart de son volume, et un peu moins que la
humides, et qui avaient été coupés en mars et avril de la même année. Il est inutile d'insister sur la marche de l'opération. Les registres et les ouvreaux servent à régler le tirage et la quantité de chaleur, et l'habitude a bientôt appris quelle est la diminution de volume dans le four qui annonce la fin de l'opération. Ce qui précède indique du reste que cette diminution peut être variable sans qu'il en résulte le moindre inconvénient pour la marche du fourneau.
La charge retirée du four est enfermée promp-Déchargement.
tement dans un étouffoir ou caisse cubique en fonte munie de son couvercle. Il arrive quelquefois que le bois s'enflamme; mais on l'éteint facilement en jetant un peu d'eau ; et d'ailleurs le déchargement est tellement rapide, qu'il ne peut en résulter d'inconvénient. Une disposition ingénieuse a été imaginée Chargement par M. Baudelot, pour faciliter le chargementhaut-i.`om
dans le haut-fourneau, (Pl. XI, Fig. 17 a 20. ) Deux appendices sont fixés à l'étouffoir sur deux faces opposées dans le prolongement de l'axe
horizontal, qui passerait par le centre de gra-