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FUSION DES MIMAIS 'DE FER
A: L'AlDE DU BOIS EN PARTIE CARBONISÉ. 557
médiaire auquel on amène la calcination; on peut
autant de facilité que du charbon. Exposé dans une chambre humide, le bois torréfié n'avait pas augmenté de poids au bout de plusieurs jours ce qui prouve que le bois ainsi calciné n'est point
le prendre comme représentant le combustible substitué au charbon de bois. Les bois durs ont encore assez de tenacité , et on 'ne les casse qu'avec
peine. La couleur de la poussière est celle du tabac. Les bois tendres se cassent plus facilement; leur couleur est à peu près la même.
hygrométrique. Chauffé dans une cornue de verre, il n'abandonne rien avant que la température soit assez élevée.
Le premier produit qui passe à la distillation consiste en huile et en goudron : l'ammoniaque ne l'altère point ; la potasse dissout aisément une matière brune. 10 II laisse à la calcination brusque o,45 de charbon, ainsi il est composé de
A la calcination brusque, la moyenne de plusieurs essais a donné 0,4o de charbon, d'où : Charbon pur Cendres. Matières volatiles
0,374 0,026 0,600
t000 2° La fusion avec la litharge des bois durs a donné un culot de plomb qui représente 0,59 de carbone. Pour les bois blancs, le plomb représentait 0,56 de carbone. Deux essais, sur un mélange , ont donné pour moyenne, carbone o;58. Il en résulte que les o,600 de matières volatiles équivalent à 0,206 de carbone, et que leur pouvoir calorifique est représenté par le nombre
Charbon Cendres
Matières volatiles combustibles.
1,000
2° Les essais à la litharge , tant sur les bois durs que sur les bois blancs, ont donné en moyenne un culot de plomb qui représente carbone o,6o ; il suit delà que les 0,550 de matières volatiles équivalent à carbone 0,179, et leur pouvoir calorifique peut être exprimé par le nombre 0,32. E. L'apparence de ces bois diffère peu de celle des précédents; seulement la potasse caustique les attaque bien plus difficilement, et ne parvient qu'avec peine à leur enlever une petite quantité
0,34-
D. Les bois, dont les essais vont suivre, s'approchent, par leur état, de la limite supérieure de la calcination à laquelle on s'arrête. L'état de ces bois est assez uniforme. On peut les briser, quoique avec assez de difficulté. Les essais calorifiques ont donné ce résultat déjà signalé, qu'à poids égal les bois tendres produisent autant de plomb que les autres. La couleur est bien homogène, c'est celle du chocolat. Quelques-uns des bois tendres sont tout à fait noirs. Les fragments peuvent se porphyriser avec
0,421 0,029 0,550
.
de matière brune. Cependant l'analyse donne à peu près les mêmes résultats que pour le bois D. il se casse et se porphyrise très-aisément; il a une grande analogie avec le charbon, et ne semble en différer que par sa couleur très-brune.