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COURANTS ÉLECTRIQUES OBSERVÉS
adjacentes, dites United-mines, Wheel-squire et Ting-Tang, ce minerai ne se trouve que dans le phyllade ( slate ). La direction générale des principaux filons mé-
tallifères est à peu près de l'est à l'ouest ( magnétique ); mais il y a une seconde série, celle des filons, dits contrit iodes, qui se dirige du nordouest au sud-est. Ces deux systèmes sont ordinairement entrecoupés et souvent disloqués par une
troisième série, celle des filons, dits Croiseurs ( cross courses), dont la direction est du nord au sud (1). L'inclinaison 'des filons est d'ailleurs tantôt dans un sens et tantôt dans .un autre , à partir de la ligne de direction. Les filons métalli-
fères, dits Iodes, par exemple , inclinent quelquefois vers le nord, et d'autres fois vers le sud. Quant aux directions , elles coïncident plus ou
moins avec les lignes de la structure symétrique, par lesquelles les deux séries des roches encaissantes sont divisées.
Il y a cependant un district assez étendu , c'est celui de Saint-Just, dans le comté de Cornouailles, dans lequel des filons métallifères se dirigent à peu près du nord au sud ; tandis que les filons
croiseurs ( cross courses) particuliers, qui sont appelés guides, se dirigent du nord-est au sud-
ouest.
(1) En Cornouailles, le mot iode désigne un filon riche en minerai d'étain et de cuivre. On appelle courses les filons stériles et cross courses les mêmes filons stériles, lorsqu'ils croisent des filons stanniferes ou cuivreux. Les cross courses contiennent quelquefois des minerais autres que ceux de cuivre ou d'étain ; ils prennent le nom de guides dans leur partie, qui est voisine des Iodes exploitables.
DANS LES FILONS DE CORNOUAILLES.
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L'étendue considérable des travaux que l'on exécute dans les mines de .Cornouailles donne de
grandes facilités pour examiner la température souterraine. Je me suis convaincu, par une série d'observations nombreuses , qu'a toutes les profondeurs auxquelles mi est parvenu jusqu'à présent, les roches phylladiennes (state rocks) sont, terme moyen, de deux ou trois degrés plus chaudes
que le granite au même niveau. (Annales des Sciences eén éra les , 1V, i y8.)
M. Fox dit, en parlant des substances minérales que l'eau de quelques-unes des mines tient en dissolution ( Transactions géologiques de Cornouailles, 11E, p. 323) : « examiné l'eau du fond de plusieurs mines profondes, et je trouve qu'elle contient généralement très-peu de matière étrangère , la quantité moyenne n'excédant pas 5 ou 6 grains par pinte. La pureté relative de l'eau ne semble avoir aucun rapport avec la température ni avec la profondeur des mines ; par exemple, le dépôt de l'eau prise dans les deux mines, les plus profondes du comté, Dol» coath et fluel Abraham (chacune d'elles a environ 250 toises de profondeur), n'excédait pas, dans l'un et l'autre cas, après l'évaporation, 2 grains par pinte. D'un autre côté, l'eau des mines dites Consolidatefflines , après avoir été évaporée, a laissé un résidu de ro grains par pinte, celle d'Huel-Unity de 16 grains, celle d'une galerie de Poldice de 19 grains et celle d'une autre galerie de 92 grains. » Les sels muriatiques , surtout ceux à base de chaux
,
sont très-abondants dans les résidus ;
dans quelques cas j'ai découvert du sel ordinaire,