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COURANTS ÉLECTRIQUES OBSERVÉS
DANS LES FILONS DE CORNOUAILLES.
duelle des fentes; que du reste Werner a également admise autrefois ) est conforme aux phéno-
qui lui sont maintenant parallèles, ne l'étaient pas il y a quelques années, et ne le seront pas
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mènes du comté de Cornouailles ; quant à présent,
je ne m'occuperai que de la partie électrique de' la théorie dont il s'agit. La découverte de courants électriques , dans les substances que contiennent actuellement nos filons, ne me parait avoir aucun rapport nécessaire avec la manière dont ces matières ont été déposées originairement; et quand Même elle en aurait , il resterait à expliquer, non-seulement pourquoi il n'existe pas de courants dans les filons ( Iodes) d'étain, mais encore comment beaucoup de filons de plomb et de cuivre en sont également dépourvus.
La direction des filons métallifères de SaintJust, est, ainsi que cela a déjà été dit, parallèle au méridien magnétique ; cependant on suppose que dans cette série les courants ont agi de préférence- vers la ligne des filons croiseurs ( crossveins) particuliers, qui portent le nom de guides, ligne qui se dirige à peu près du nord-est au sudouest. On admet que les courants ont dû former plus facilement des angles droits avec le méridien magnétique que tout autre angle , et c'est par cette facilité que l'on essaie d'expliquer comment
les filons, qui se dirigent de l'est à l'ouest et du nord-ouest au sud-est, se sont remplis de préférence à ceux qui se dirigent du nord au sud; d'un autre côté, néanmoins, on suppose que tous les dépôts métallifères sont synchroniques. Ajoutons ici une remarque importante, et qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que la direction de l'aiguille
aimantée est un élément incertain et continuellement variable ; et que, par exemple, les forces,
dans peu de temps. Il en est de même des forces qui croisent actuellement cette direction à angles droits.
On établit qu'une roche est positive et que l'autre est négative ( M. Fox n'a pas dit quelle était celle qu'il suppose être dans l'un ou l'autre état), et que c'est par cette cause que tel minerai s'est déposé dans le granite, et tel autre dans le phyllade (slate). Mais nous avons vu que dans les exploitations contiguës de Huel-Vor et de Great:Work , tout le minerai 'd'étain de l'une de ces exploitations est dans le phyllade , et que dans
l'autre tout le minerai de même nature se trouve au contraire dans la roche granitique ; que dans la mine de Tresavean, les minerais de cuivre sont tous dans le granite, tandis que dans les filons parallèles des mines dites United-Mines , WhealSquire et Ting-Tang, ils sont entièrement dans le phyllade. M. Fox nous dit en outre, « que différentes solutions salines, capables d'exciter une action voltaïque, existent dans les roches, et que ces dissolutions doivent donner naissance à des courants voltaïques, quand bien même il n'y aurait aucune autre cause suffisante pour les produire. » Rapport sur une lecture faite à Redruth. West Briton -du 4 novembre i836); mais j'ai précédemment établi que les courants découverts dans nos filons ne s'étendent point au delà de chaque espace qui est occupé par des substances métalliques ; et que, quoique les mêmes moyens d'expérience aient été appliqués aux roches encaissantes et aux matières terreuses que contiennent les filons, aucune trace