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l'huile pour lubréfier la surface du collier. A l'extrémité du levier est le plateau F, où l'on place les poids qui forment la charge du frein. Les parties essentielles du frein se composent donc du collier, de la chaîne, des boulons, du coussinet, du plateau et d'une clef pour serrer les écrous. Le tout ne pèse pas plus de noo à 250 kilogrammes (ï). MARCHE GÉNÉRALE DES CALCULS. Théorie
du frein.
Si P est l'effort transmis à l'arbre sur lequel est monté le frein, et que cet effort agisse à la dis-
SUR LES ROUES HYDRAULIQUES.
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D'une autre part, puisque le frottement S fait équilibre au poids et à la charge additionnelle du frein si on nomme
F;la charge totale du frein, c'est-à-dire la
somme qu'on obtient en ajoutant à la charge va-
riable du frein la charge due au poids de ce dernier; L, la distance du point de suspension de cette charge au plan vertical de l'axe de rotation ; les moments des forces F et S par rapport à cet axe doivent être égaux, et l'on a
FL =Sr ; et par suite :
tance R de l'axe de rotation, une partie de la
force P est employée à vaincre le frottement de
l'arbre sur ses tourillons ; l'autre partie P' représente eert disponible, et c'est elle qu'on mesure au moyen du frein. Soit , la vitesse à la circonférence de rayon R; S, la force de frottement développée à la surface du collier ;
r, le rayon de cette surface. Puisque l'effort disponible P' est à chaque instant en équilibre avec la force de frottement S, on a, d'après le principe des vitesses virtuelles: P' v
S
(1) Un perfectionnement, introduit récemment dans l'em-
ploi du frein, consiste à diriger un filet d'eau dans l'intérieur du collier. En prévenant ainsi l'échauffement de cette pièce, on évite l'effet de la dilatation sur les dimensions des parties frottantes, et par suite sur la constance de la N. d. R. force de frottement qu'elles développent.
est la vitesse que prendrait le point de sus-
pension, si le levier était entraîné dans le mouvement de l'arbre tournant : l'on voit donc, que le produit de la charge totale du frein par la vitesse, que tend à prendre le point de suspension, mesure la quantité de travail disponible transmise à l'arbre sur lequel est monté le collier. Ainsi, toutes les fois que le frein sera placé sur
l'arbre même de la roue, il mesurera directementla quantité de travail utilisée par le récep-
teur, en ayant soin pourtant de tenir compte
aussi de la quantité de travail que consomme le frottement de l'arbre sur ses tourillons, et qui est en général fort peu considérable. Quand cette condition ne sera point remplie, il faudra ajouter au travail indiqué par le frein celui qui est consommé en résistances passives par les pièces intermédiaires entre l'arbre de la roue et celui du