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NOTICE SUR LE FREIN
l'intérieur des rebords formés sur cette partie par les deux joues. Quand on assemble les deux moitiés de la lanterne , elles sont toujours amenées exactement dans la même position relative par les goujons coniques indiqués en f , fig. 3 et 8. En sorte que les trous qui donnent passage aux boulons à travers les oreilles, se correspondent bien exactement; ces trous sont percés cylindriquement , et les bou-
lons qui les traversent sont tournés, afin qu'il n'y ait que le moins de jeu possible. Construction J'ai reconnu dans mes visites de machines que,
du "ln"' l'appareil ne pourrait presque jamais être employé avec la forme représentée fig. ri. Il est trèsrare, en effet, que l'arbre de couche, sur lequel on doit ajuster le frein, se trouve au milieu d'un espace libre assez grand pour permettre les oscillations d'un système composé de deux pièces telles
que e, f; j'ai dû , pour pouvoir rendre mon
appareil applicable clans la plupart des cas, supprimer la pièce f (1) , et arrondir le coussinet d, de manière à donner à l'ensemble la forme représentée fig. 9. Cette disposition permet, en plaçant en dessus ou en dessous, selon les cas, le coussi-
net arrondi d'éprouver toute machine dont le principal api:1'e de couche ne se trouve pas distant de
moins de om,554 d'un sommier ou d'un mur. A la vérité , le centre de gravité du système ne se trouve plus dans l'axe de l'arbre de couche; mais on verra comment il est possible de remédier à cet inconvénient. Il est essentiel que les coussinets en bois portent (1) MM. Poncelet et Morin avaient déjà indiqué la suppression de cette pièce comme nécessaire en général.
8i bien sur la gorge de la lanterne, en sorte que le meilleur mode d'exécution, pour former la partie courbe intérieure, serait de les faire aléser DYNAMOMÉTRIQUE.
mais cela n'est nullement indispensable, ceux de mon appareil ayant été faits à la main par un menuisier. Le frottement ne les use presque pas, et je pense qu'ils résisteront plus longtemps que la lanterne en fonte. Ils sont construits en bois de hêtre. La bande qqq (fig. destinée à relier tout le système et à remplacer les deux boulons de la pe. ri, est exécutée en bon fer corroyé. Ses deux extrémités sont tarraudées sur 25 centimètres de longueur. Le filet de la vis est triangulaire ; la hauteur du pas est de 3minim.,94 , et son plus grand diamètre de 41 millimètres. Le bras de levier doit avoir environ 3 à 4 mètres de longueur, en sorte qu'il n'est pas facile à transporter; mais j'ai adopté pour cette pièce un mode de construction qui permet de l'exécuter partout très-promptement et presque sans frais. fl suffit d'assembler avec des vis à bois ou simplement des clous, quelques planches d'un pouce ou dix-huit lignes d'épaisseur au plus , disposées comme on le voitfig. 13, 14 et 15. On peut enSuite démonter ces planches après l'opération quine les a nullement détériorées, et les employer à tout autre usage. Les bras de leviers, construits ainsi, ont toute la solidité désirable , et sont en même temps d'une grande légèreté. Cette construction est surtout avantageuse dans le cas où le frein, étant ajusté sur un arbre vertical, le bras de levier doit osciller dans un plan horizontal. Elle ne permet pas que le poids de son extrémité le fasse plier d'une manière sensible, condition Tome XII, 1837. 6