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DYNAMOMÉTRIQUE.
NOTICE SUR LE FREIN
On détermine à l'avance ce poids B par une expérience directe, en assemblant le collier â terre horizontalement sur le côté, et le posant sur une planche mise de champ, qui forme comme
un couteau sur lequel on le fait osciller en variant le poids B, jusqu'à ce que le système demeure en équilibre. On aura une idée exacte de cette opération, si l'on suppose pour un instant que la fig. 9 est une projection horizontale, et que la lanterne bb, ainsi que les cordes p et ({), sont enlevées; que, de plus, la ligne MM est le couteau dont je viens de parler. On peut encore arriver à placer le centre de gravité du système dans la ligne horizontale M, sans employer le poids B. Il suffit pour cela de
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qui reçoit la corde y. A l'extrémité de la corde p est suspendu un plateau de balance destiné à recevoir le poids P, indicateur de la force de la machine motrice. Le poids q, est ensuite déterminé de la manière qui a été dite, mais en comprenant dans le système la corde p et son plateau. Quand l'arbre de couche tourne en sens contraire, on peut, en général, se passer de la corde p; mais comme Cela n'arrive pas toujours, il vaut mieux disposer de suite l'appareil d'une manière
complète, afin de n'être pas obligé plus tard de rectifier le poids q), ce qui entraînerait une perte de temps assez considérable. La corde p est surtout nécessaire quand l'arbre de couche a une vitesse de plus de 20 tours par minute, et que la
modifier un peu la position de l'arc v'y' sur le bras de levier, de retourner cette pièce de façon
force à mesurer est de moins de 15 chevaux. L'appareil, comprenant les deux cordes et les deux plateaux, étant équilibré par le poids q), on
en dessous, et d'adopter, pour position mitoyenne
place le poids indicateur P dans le plateau de la corde p ou dans celui de la corde .o? , selon que l'arbre de couche tourne dans le sens de la flèche
que l'arc vrci s'élève au-dessus au lieu de descendre
du bras de levier, la position inclinée v"v' . On conçoit qu'il est toujours facile que le système
ainsi disposé ait son centre de gravité sur la ligne MM. Quand cette condition est remplie, les oscillations du bras de levier ne dépassant pas dix à onze degrés en dessus ou en dessous de l'horizontale,
il s'ensuit que la distance, mesurée horizontalement de l'axe de l'arbre de couche au centre de gravité du collier, ne varie jamais de plus de -5±i de
sa longueur. Lorsque l'arbre de couche doit tourner dans le sens indiqué par la flèche, on a soin, avant d'équilibrer l'appareil avec le poids q), d'attacher en
di une corde p, qui tombe verticalement après avoir passé le long de l'arc
dans la même gorge
ou dans le sens contraire.
Quelles que soient l'adresse et l'habitude de l'ouvrier chargé de la manoeuvre des écrous du collier du frein , il ne peut souvent pas maîtriser les oscillations du bras de levier sans que l'on ajoute dans chacun des plateaux, en sus des poids et P, un même poids additionnel qui ne change rien aux conditions de l'équilibre, mais qui, augmentant la masse totale que le bras de levier du frein doit mettre en mouvement lorsqu'il change de direction , diminue sa vitesse et donne le temps de serrer ou desserrer convenablement les écrous. 4,
Cette addition est une cause d'erreur en ce qu'elle augmente la résistance opposée par le frot-