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RECHERCHES SUR LES
COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
alors il reste de l'incertitude dans l'analyse, comme
si les cendres étaient calcaires ou fortement ocreu-
je l'indiquerai tout à l'heure. Dans le cannelcoal du Lancashire le rapport est de 1,207 : 1,000 6 : 5.
ses: dans ce dernier cas la houille est généralement pyriteuse et il reste alors une légère incer-
.1.66
167
titude sur la composition du combustible. Dans les
Dans le cannelcoal d'Edinburgh : : 1,020 : I ,000
houilles, proprement dites , on rencontre rare-
i. Ce qui rapproche le cannelcoal d'Edinburgh du splintcoal de Wylam ; mais nous remarquerons encore ici qu'il y a incertitude dans la composition du cannelcoal d'Edinburgh , parce qu'il renferme une quantité considérable de
ment des quantités considérables de chaux ; mais il n'en es 1 pas de même des combustibles plus modernes , des lignites et des tourbes. Ceux-ci donnent généralement des cendres calcaires, et il peut alors y avoir un peu d'incertitude dans le dosage du carbone, surtout si la quantité de cettdres est considérable. J'aurai soin d'indiquer à chaque espèce de. houille analysée la nature de la cendre contenue. Lors même que les houilles ne renferment pas de cendres calcaires ou pyriteuses , l'analyse pourra être inexacte si les cendres sont abondantes. En effet, ces cendres sont généralement formées par une matière argileuse très-fine , disséminée dans toute la masse, et qui, comme toutes les argiles, peut con enir une quantité considérable d'eau qui ne s'en va qu'à une température voisine du rouge. Par l'incinération on obtient la cendre anhydre, tandis que dans la combustion avec l'oxide de cuivre , l'eau de l'argile augmente la quantité d'hydrogène et diminue le carbone
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cendres.
Dans le cherrycoal de Newcastle, le rapport entre le nombre d'atomes de carbone et d'hydro-
gène est de 1,370 : i,0004,iio : 3,000.
Le cherrycoal de Glasgow présente le rapport
de 1,216 : ,000
6
5.. Le rapport entre le
carbone et l'hydrogène n'est donc pas encore constant dans cette espèce de combustible minéral. La quatrième espèce, le cakingcoal , présente le rapport du carbone à l'hydrogène de 4 à 3. Le cakingeoal de Newcastle a donné à M. Ri-
chardson le rapport de 1,377 à i,000. Celui de South-Hetton-, clans le comté de Durham, le rapport de 1,315.: i,000. La différence très-notable qui existe dans les nombres donnés par l'analyse ne permet pas d'adopter pour ces deux combustibles le même rapport de 4 à 3. Je viens maintenant à mes propres expériences. J'ai apporté le plus grand soin dans le choix des houilles analysées, je me suis attaché à prendre des variétés autant que possible bien caractérisées, et dont j'étais à même de connaitre la
qualité par leur emploi dans les arts. Je n'ai
pris également que les échantillons les plus purs
et les plus homogènes, j'ai toujours examiné
parce qu'elle se trouve elle-même comptée comme
matière combustible. C'est cette raison qui me fait croire que la composition que M. Richardson a déduite de. ses analyses pou r les houilles de Wy-
lam et d'Édinburgh n'est pas tout à fait exacte, et que l'anomalie que ces combustibles présentent n'est qu'apparente. Les fragments de honille quÉOnt été soumis à l'analyse ont été triés avec le plus grand soin , et