Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
CUIVRE IlYDROSILICEU X FERRIFERE 242 L'eau a été dosée à part, sur une quantité pesant
gramme. J'avais eu soin de faire un triage exact de la substance en question, en me servant d'une loupe, afin d'écarter tout mélange visible de silicate ou de carbonate de cuivre.
Le minéral, réduit en petits fragments, a été séché sous une cloche qui recouvrait une capsule renfermant de l'acide sulfurique concentré ; il a été ensuite pesé dans un creuset de platine cou-
vert, puis exposé avec précaution à la chaleur rouge; cette opération lui a fait perdre ogr-,2o6. Avant de déterminer les proportions des autres
parties constituantes du minéral, je cherchai à m'assurer si le fer qu'il contient s'y trouve à l'état d'oxide ferreux ou à celui d'oxide ferrique. A cet effet, je fis dissoudre, à l'aide de l'acide hydro-
DE SIBÉRIE.
243
l'état d'oxide ferrique, contenant probablement
quelques traces d'oxide ferreux. Un gramme de poudre sèche du minéral a été ensuite dissous dans l'acide hydrochlorique con centré, la dissolution évaporée à siccité, reprise par l'acide hy-drochlorique faible et filtrée. Il est resté 0g',177 de silice. La liqueur filtrée a été soumise à l'action d'un courant de sulfide hydrique. Le précipité de sulfure de cuivre qui en est résulté a été recueilli sur un filtre, lavé avec de l'eau chargée de sulfide hydrique et séché. Redissous dans
l'acide nitrique, et précipité à chaud par la potasse caustique, il a donné OI 20 d'oxide cuivrique.
La liqueur, séparée du sulfure de cuivre, a été évaporée lentement, chauffée avec quelques gouttes d'acide nitrique et précipitée par l'ammonia-
chlorique étendu d'eau , une portion de la matière, placée au fond d'un ballon fermant exactement et préalablement rempli de gaz acide carbonique. La dissolution fut étendue d'eau purgée d'air, et l'addition de quelques gouttes de cyanure ferrico-potassique y produisit un préci-
que. L'oxide ferrique a été lavé pendant longtemps, puis séché et chauffé au contact de l'air, jusqu'au rouge vif; sa proportion s'élevait à
pité assez abondant, de couleur jaune nuancée de verdâtre. Ce précipité provenait, en presque totalité , de la présence de l'oxide cuivrique, mais sa couleur verdâtre devait laisser croire aussi qu'il y
très-simple
avait eu formation de bleu de Prusse, due à la présence d'une petite quantité d'oxide ferreux. Une autre portion de la substance a été dissoute dans l'acide hydrochlorique , avec les mêmes précautions , puis mêlée avec du chlorure - auricosodique. Je n'ai pu y découvrir aucune trace sen-
sible d'or réduit. Ces résultats m'ont amené à conclure que le fer se trouvait, dans ce minéral, à
ogr.,492.
Si l'on pouvait réunir l'oxygène des oxides cuivrique et ferrique, on aurait à peu près ce rapport Oxygène ;cle la silice'. 0',0g1951 de l'ox. cuivrique. 0,024208 ( de lox. ferrique. . 0,150854 ( 0,175062 de l'eau. 0,183111
1
Mais ces deux oxides n'étant point de même formule atomique, il est difficile d'admettre une semblable combinaison; si, au contraire, on combinait tout l'oxide ferrique avec la quantité d'eau nécessaire pour constituer l'espèce connue sous le nom de limonite, on aurait :