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280 2. Fonte de forge.
ÉTAT bu LA FABRICATION DU FER,
Quant à la fonte de forge, truitée ou blanche, dont la production coûte toujours moins que celle de la précédente, parce qu'on fait porter au com-E
bustible une plus forte dose de minerai , en même temps que l'on fait descendre plus rapidement les charges. ( ce qui donne un produit
journalier plus considérable);; /a qualité n'est pas partout la même , et toujours bien inférieure à celle des fontes d'affinage obtenues avec le charbon de bois : ici , l'influence du combustible est évidente , mais on croit que c'est aussi aux différences qui existent entre les diverses sortes de coke ou de houille , principalement sous le rapport' du soufre contenu dans l'un et dans l'autre cas, que tiennent les différences , souvent considérables, qu'on observe dans les déchets qu'elles éprouvent dans leur affinage, 'ainsi que dans la nature du fer en barres qu'elles produisent. Il y des exemples 'à. malheureusement en France, d'usines placées dans des circonstances très- défavorables, où la fonte qu'on y fabrique produit peu de fer et de médiocre qualité. Assez souvent, lorsqu'on a voulu dépasser, pour la production journalière des hauts-fourneaux; des limites assez restreintes, et bien au-
dessous de ce qu'on observe en Angleterre, on a encore augmenté les inconvénients dont nous venons de parler, et surtout en fondant des Mélanges plus riches en fer. Toutefois l'emploi de l'ail' chauffé a permis quelquefois de faire :des fusions plus..,rapides et plus riches'; sans éprouver les Mêmes désavantages.
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Sous le rapport de la quantité du produit journalier, et parconséquent de ce qu'on obtient annuellement des hauts-fourneaux à fer, on remarque de grandes 'différences entre ceux du
ET AVENIR DES FORGES.
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pays de Galles ou de la Belgique (tous à l'air froid) , et ceux de la France et de la Silésie prus-
sienne; tandis que chaque haut-fourneau, chez nos voisins, produit par 24 heures 12, 15 , 64 même (comme dans quelques usines des environg
de Charleroy) jusqu'à 16 ou 17 tonnes de fonte de forge, et avec des minerais qui rendent .de 4o, à 42 pour ioo , les nôtres (et ce sont les plus favorisés) ne donnent que 6, 7 ou 8 tonnes (à l'air froid), et beaucoup d'autres de 5 à 6 tonnes, de là même espèce de fonte. Lorsqu'à la Voulte (Ardèche), en fondant encore à l'air froid, on voulait au moyen de mé.1 langes de minerais plus riches, dépasser 7 tonnes par jour, la fonte devenait presque intraitable à l'affinage. Il fallut y renoncer; maintenant, avec l'air chaud, on peut produire 9 tonnes au moins, sans tomber dans le même inconvénient. Toutefois , dans ces derniers temps (1), dans la grande usine d'Alais, on a obtenu et l'on obtient encore, je crois, d'un fourneau à l'air froid, et sans employer aucun procédéparticulier,' particulier un produit journalier qui se rapproche de ceili nous venons de parler : en chargeant du Coke de très-bonne qualité et des ruinerais tenant de 5o à 52 pour ioo de fer et au-dessus; enfin, en se servant de buses (il y a deux tuyères ) de 3o lignes (au lieu de 200u23), on fabrique journellement de 12 à 14 tonnes ou mille kilogrammes de fonte de forge, tantôt blanche, tantot truitée : la conj.. sommation en coke n'a guère dépassé 1,6do grammes pour i,000 de fonte. Anciennement ( en 1833, 1834), on n'avait ja(1) Octobre 1836 et janvier 1837.
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