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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER ,
varier les circonstances, si l'on veut connaître les effets que produiront les combustibles, pris clans
les divers états dont nous .venons de parler, et chargés dans ces fourneaux.
sous rapporterons tous les résultats qui sont venus à notre connaissance, bien qu'ils ne paobservées dans l'emploi des raissent pas toujours concordants; car c'est précombustibles à cisément ce défaut d'uniformité dans les phénoleur état natumènes , dont il. importe de chercher les causes rel. Des
causes
des anomalies
afin d'expliquer ce qu'on a observé, et de prévoir
ce qui pourra arriver, dans des circonstances données.
Je ne répéterai pas ce que j'ai dit ailleurs (1)
à ce sujet, il suffit de rappeler ce qu'on peut
.appeler un axiome, en pareille matière, savoir qu'un combustible, à quelqu'état qu'il ait été chargé , dans un fourneau à cuve , et surtout dans un haut-fourneau à fer, où il a besoin d'une température fort élevée (2), ne peut produire un bon travail que lorsque, à son arrivée dans le foyer oit ouvrage (ScrimELzRAtim) , il .se trouve compléteMent carbonisé. » Je regarde cette assertion comme un principe, parce qu'elle résulte nécessairement de la nature des choses, et qu'on ne pourrait guère concevoir qu'il en frit autrement
en effet , la haute température qui" a lieu audessus du point de fusion , ne peut évidemment Rapport, etc., Ann. des mines, 3e série, tom. VII, pag,. 31; et Nouveaux procédés pourfabriquer la fonte et le fer, etc. , pag. 95 à 195. Ce n'est pas le cas des fourneaux écossais employés
pour réduire la litharge , etc.; ni de quelques autres bas fourneaux où la chaleur peut rester faible, sans inconvénient.
ET AVENIR DES FORGES.
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laisser de parties vaporisables, au combustible parvenu en cet endroit du fourneau (1). Or, on conçoit d'ailleurs que les dispositions de l'intérieur des fourneaux , la manière dont la chaleur s'y produit et s'y' distribue., et d'autres circonstances encore, puissent ne pas être également propres à favoriser ce changement du coinbuStible , cette carbonisation à l'intérieur, et à l'opérer précisément dans l'endroit où le dégagement des vapeurs ne peut diminuer la température de fouvracre c'est là , ce me semble , la cause la plus ordinaire des anomalies que Von a observées; viennent ensui teles différences que présentent les combustibles, sous le rapport de leur conversion en charbon, plus ou moi;ls facile, plus ou moins prompte où complète, à de certaines tempérait!res: pourle bois, le degré d'humidité; pour les houilles, la composition ou la nattile plus ou moins bitumineuse, et une autre propriété dont nous parlerons bientôt. Il n'y a pas lieu de s'étonner, d'après cela, des effets différents, produits dans les fourneaux par les divers combustibles qu'on a essayés d'y eutployer à leur état naturel ; on sait quelle est l'influence des propriétés physiques et chimiques du combustible sur la quantité des matières qui seront fondues, la rapidité de la fusion et la nature du produit ; tous les fôndeurs s'accordent pour reconnaître que. la qualité des chai bons et des cokes ! (1) Si l'on en voulait une preuve direct-, à l'égard de la et lors-
houille , chargée crue dans un haut-fourneau
,
qu'elle y produit un bon effet, on la trouverait dans ce fait observé à Knigslnitte en Silésie , e que les cokes sortis de l'intérieur du fourneau , en nettoyant le creuset avaient le même aspect queceux que l'on retirait ordinairement de l'avant-creuset. » Voyez Nouveaux procédés, etc.