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13o ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER, (et il en est de même pour la houille crue) que l'on emploie dans les charges, qui influe le plus sur /a consommation du combustible, rapportée au mille de matières fondues et en outre sur le
produit journalier des fourneaux, à richesse égale des mélanges ; car c'est bien en raison de leurs propriétés, que les cakes divers peuvent supporter des quanti t,es de vent et des pressions (ou vi-tesses) plus ou moins grandes, ce qui d'air est, comme on sait, la condition essentielle d'une descente ra-
pide des charges et d'un grand produit (1); la quantité de vent se trouvant toujours limitée par la qualité du combustible ,_ et peut-être aussi par
d'autres circonstances mal connues. Dans quelques-unes.de nos usines , au Creusot, à Alais et peut-être ailleurs (2), on n'a pu, avec
les bouilles dont on dispose , en composer la charge complète des
hauts-fourneaux ; tandis qu'a Decazeville, la substitution a été bientôt totale, et sans qu'il. en soit résulté de dérang,ément dans la marche du fourneau, ni de changement hie dans leur produit journalier, ou dans lanota qualité de la fonte (de forge) qu'on obtenait avec le coke; au Creusot, comme à Alais, on n'a pas pu introduire plus de moitié de houille crue, dans les charges, sans que le produit journalier, qui,n'est Bans nos grands fourneaux au coke ( à l'air de même que dans ceux de la Silésie, le produit froid ), ne dépasse guère six tonnes de 'fonte ; avec desjournalier minerais très-riches, on allait à sept tonnes à la Voul te, et; passé cela,
le métal obtenu donnait beaucoup trop de déchet à l'affinage. En Belgique et dans le pays de Galles, le produit des fourneaux est presque généralement double du précédent. On donne pour cause première de cette différence, la qualité de la houille ,,et par suite celle du coke dont on se sert. Dans des fourneaux à l'air froid.
ET AVENIR DES FORGES.
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pas fort considérable à l'ordinaire, ne diminuât très
promptement; le fourneau se refroidissait notablement, et il fallait le réchauffer avec du coke. La même chose est arrivée dans les essais de fonte de minerais de fer spathique, faits à Vizille, en 1827, avec l'anthracite de Lamure. On doit admettre que ce résultat dépend principalement de la nature de la houille employée, et probablement de ce qu'elle se délite ou, décrépite à la, chaleur, comme le fait ordinairement
l'anthracite; enfin, de ce qu'elle se réduit en poussière, pour la plus grande partie, ce qui est, comme on sait, un immense inconvénient, dans les fourneaux à courant d'air forcé.
On peut se demander si l'emploi de l'air
chauffé ne pourrait pas modifier ou changer nota.' blement ce résultat? On a cru, dans les premiers temps où ce procédé fut mis en usage , qu'il était indispensable pour pouvoir employer avec avan-
tage la houille crue, dans les hauts-fourneaux ; mais l'exemple de ce qui a eu lieu dans le pays de Galles, a fait voir, qu'il en était autrement celui de Decazeville est venu confirmer le premier, et pour des houilles sans doute bien diarentes. On doit croire seulement que, pour des combustibles fort difficiles à brûler, comme sont les anthracites , l'action de l'air préalablement échauffé , pourra produire un bon effet dans lés fourneaux où on les charge. J'ai appris dernièrement qu'il y avait des houilles ou anthracites, en Angleterre (Galles méridionale ), qu'on ne pouvait employer crues, qu'avec le secours de l'air chauffé.
Cependant , il semble que ce procédé ne peut rien contre la réduction du combustible