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ÉTAT DE LI FILKICATION DU FER
reils, n'y a produit que la moitié de la chaleur qu'if
pouvait donner ; ou, ce qui est la même chose, théoriquement ( sous le point vue unique de la chaleur développée), qu'on a détruit deux fois plus de charbon qu'il n'était nécessaire, pour produit e
la même quantité de chaleur, et cela seulement parce que le combustible n'a pas été brûlé complét ment; et qu'au litu d'acide carbonique, c'est de l'oxide de carbone qui a été produit en définitive, et qui est sorti du fburneau (I): or, ce résultat étant inévitable, et forcé comme conséquence des dispositions essentielles des hauts-fourneaux à fer, ceux-ci seront toujours des appareils fort défectuelix sous ce rapport.
Toutefois, si on considère d'autres fourneaux employés en métallurgie et destinés à produire de très-hautes températures, en grand , tels que les
fourneaux à réverbère, etc., on y reconnaît la même imperfection, et des pertes de chaleur toujours très-considérables.
Il ne reste donc pas d'autre moyen de tirer
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parti du combustible que l'on consomme dans ces divers. appareils , que de compléter la combustion
de celui-ci, en brûlant à part et d'une manière convenable, le gaz oxide de carbone et les autres vapeurs inflammables avec lesquelles il peut se (1) On a dit, je crois, que les hauts-fourneaux à fer étaient des appareils où l'on fabriquait du gaz oxide de carcela est malheureusement vrai, et , pour quelques-
uns d'entre eux, peut-être en fabrique-t-on autant que de bone' 'fonte mais ce produit n'est ni utile , ni indispensable; et sous le rapport de la chaleur développée, et en supposant qu'elle pût être employée en totalité aux effets métallurgiques qu'il s'agit de produire, c'est l'occasion d'une perte !limeuse sur le combustible consommé pour faire de la onte.
UT' AVENIR DES FORGES.
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trouver mélangé, et, en appliquant la chaleur -des flammes perdues à produire des effets utiles. On aperçoi t d'abord que si l'on voulait établir des
calculs sur les bases précédentes, c'est-à-dire sur la possibilité d'obtenir de la flamme une quantité de chaleur égale à celle qui a été développée dans
l'intérieur du fourneau , ou équivalente à celle que donnerait , par l'effet d'une combustion corn- La moitié du combustible piète , la moitié du charbon consommé journel- ce ombus lement , dans les hauts-fourneaux on arriverait à les hi t s une somme énorme : ainsi, clans les fourneaux ne... est Per' où fon fabrique 3 tonnes de fonte par 24 heures , fdeuteuptluer
fdoaunrs-
la consommation en charbon de bois peut être évaluée à 4,5oo kilogrammes, dans ce même
Quantité
temps; dans ceux qui produisent 8 tonnes, à 2,000 dbei.,,,Whinitiibiele kilogrammes; dans ceux enfin qui produisent Io, ment P., ch.1 2 OU i5 tonnes ( ces derniers brûlant du coke) ,V;nondeuitcole elle est souvent de 20 , 24 ou 3o,000 kilogrammes, et par 24 heuLa moitié de chacune de ces sommes est perdue rheasutf"CliZie actuellement; c'est donc, pour les fourneaux au à fer. charbon de bois, en moyenne, une perte d'environ 16 millions de calories'; pour ceux au coke, d'un
produit médiocre, de 31 millions; pour ceux de la Belgique, du pays de Galles, etc., travaillant en fonte de forge, de 95 millions, en 24 heures. Sans doute , ces résultats sont fort hypothétiques, et nous ne les présentons que pour indiquer l'importance de l'objet dont il s'agit : mais il -faut pourtant remarquer que dans les évaluations précédentes, on n'a eu égard qu'a une seule cause pro-
ductrice de la chaleur ; et que , dans la réalité et dans l'application , il s'y ajoute naturellement toute la chaleur qui constitue celle de la tempé-
rature de ces flammes, et, en outre, celle qui proviendra des gaz et vapeurs inflammables autres que Poxide de carbone, et qui brûleront