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JJO
Observations .ser les moyens à employer pour brûler les
gaz combustibles.
ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,
ET AVENIR DES FORGES.
paru très -satisfait, dans quelques forges de la
ser la température, en certains endroits, etc.,
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Champagne.
suivant les effets que l'on veut en obtenir. Tous ces objets, et les dispositions qui s'y rapportent, sont des matières neuves ou à peu près,
brûler les parties combustibles des flammes : dans quelques usines, on laisse l'air extérieur se mélanger avec la flamme, au sortir du,gueulard, et par conséquent sans s'être réservé aucun moyen d'en régler l'introduction ; ailleurs , on voit des ouvertures toujours béantes (,comme dans l'appareil de chauffage pour l'air, à Wasseralfingen) qui donnent accès à laie, et souvent à une assez grande_ distance du point de l'émission de la flamme; tout cela peut suffire lorsqu'on se contente d'em-
et qui se recommandent particulièrement à l'at-
Nous terminerons par quelques observaions critiques sur la manière dont on cherche à faire
ployer seulement un huitième ou un dixième de la chaleur que l'on pourrait développer ; mais
bientôt il en sera tout autrement; et alors, on aura à déterminer: I° la proportion la plus convenable d'air qu'il faut introduire et mélanger avec les flammes pour les faire bridee compiétement , et, en définitive, en obtenir le 'maximum de la quantité de chaleur qu'elles peuvent produire. On sait qu'un trop grand excès d'air produit un refroidissement qui n'est plus compensé par l'effet d'une combustion plus complète des gaz. 2° Il faudra chercher quel est l'endroit de l'appareil où il convient le mieux de faire arriver l'air extérieur, en ayant soin que la température y soit toujours suffisamment élevée, pour déterminer, ou pour y continuer l'inflammation.
30 Enfin on pourra, en dirigeant l'introduction de l'air au milieu des flammes et des gaz combustibles échauffés, étendre ou porter la cha-
leur qu'ils sont capables de produire, à des distances plus ou moins grandes du foyer, en rehaus-
tention des praticiens. De l'emploi des flammes perdues- des hauts-fourneaux qui consomment du coke ou de la houille crue.
On ne connait guère d'exemples de l'emploi des flammes du gueulard des fourneaux à coke M. Dufrénoy (i) rapporte que l'essai fait en Angleterre, à la forge de Wenesbury, pour chauffer le vent, au moyen de la chaleur qui sort du fourneau, n'eut pas de succès, et qu'il fallut ajouter un foyer spécial, pour porter le vent à une tenipé-. rature suffisante; elle n'était que de 182° C. : cette application fut abandonnée, ou n'eut pas d'imitateurs. Il semblerait tout naturel d'en conclure que cette chaleur se trouva insuffisante pour cet objet ; mais je crois que ce serait une erreur grave (2). Les considérations que nous avons exposées Dans son mémoire sur l'air chaud, publié en1834, page 49-52.
Je supposerais plutôt que la distance qui sépare
le gueulard de la tuyère étant assez grande dans ces fourneaux, la température de l'air s'était fort affaiblie; ou bien que l'appareil était mal disposé.
Ce qu'il. y a de certain, c'est que les fourneaux de Hayange, dont l'un a 40 pieds d'élévation, lorsqu'on y charge du coke seul en remplacement de charbon de bois , chauffent également l'air dont ils sont alimentés, et par mi appareil placé au gueulard.