Annales des Mines (1837, série 3, volume 12) [Image 212]

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DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.

MOUVEMENT DE L'AIR

po-p,

(ho-h,) (1+0.00375T) X 10330

g,

423

Le rapport -2 , qui entre au dénominateur, est

qh,

Enfin g peut être pris égal à 9,8088.

1+0.00375

L'influence des coudes formés par les conduites , dans les cas où elles seraient sinueuses,

remplace, dans le même cas, par

est analogue à celle des étranglements : les expériences faites par M. d'Aubuisson , pour avoir la mesure de cette influence, n'ayant pu le conduire

Si les variations de température étaient considérables, on pourrait s'exposer à des erreurs con-

à aucune loi, bous ne pouvons pas introduire cette cause de résistance dans nos équations. Il est vraisemblable qu'elle pourra être évitée presque complétement , par l'arrondissement des coudes.

( Traité d'hydraulique , de M. d'Aubuisson ,

p: 513. ) 7. Bien que la formule (A) renferme des nombres et y, dont la valeur exacte ne saurait être déterminée, dans la plupart des applications, les limites supérieure et inférieure assignées à ces nombres, permettent de tirer de la formule des valeurs suffisamment exactes, clans la plupart des cas. Ainsi, quand les variations de température, dans le parcours d'une portion déterminée de la conduite, ne dépasseront pas 25 à 3o degrés centigrades, A, différera peu de l'unité, et on ne s'exposera pas à commettre -une erreur, qui ait une influence sensible sur la valeur de Q, en prenant pour a, et v , la valeur moyenne entre les limites

extrêmes, c'est-à-dire

tr+777

sidérables, en remplaçant généralement a, et y, par la moyenne entre les valeurs extrêmes. il arrivera, dans beaucoup de cas, que la partie de la conduite, où cette variation considérable de température aura lieu, sera peu étendue. C'est ce qui a lieu, par exemple, lorsque l'air est échauffé par le contact direct d'un foyer. Alors les valeurs de H et de L, relatives à cette partie de la conduite seront petites, et si la conduite totale est d'ailleurs fort longue, l'erreur assez grave que l'on

pourra commettre sur les valeurs de e, et de v' , n'aura cependant que très-peu d'influence sur la valeur de la dépense Q.

D'ailleurs, il pourra arriver, que les données même de la question particulière, que l'on se propose de résoudre fournissent des notions sur les

valeurs de e, et de iii. On pourra savoir, par exemple, que la température de l'air varie rapidement à son entrée, dans une certaine partie de la conduite, et demeure ensuite presque constante,

dans le reste du parcours. Enfin, à défaut de no-

2

tions semblables, il sera toujours possible de

coefficient de H étral à 1+0,00375-i-

.

1+A

Là stipposition pierend le 1+0,0037,,5,T

2

1+0,00375T

2â1

' ou à

choisir, entre les limites assignées, les valeurs de

a, et de y,, qui fourniront pour Q, la plus petite valeur possible, et l'on agira ainsi, comme nous l'avons Lit d'ailleurs, dans l'application au mouvement de l'air chaud, dans les porte-vents des souffleries, toutes les fois que l'oîi voudra obtenir