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ÉTAT DE LA FABRICATION DU FER,
u reste, on sait que jusqu'à présent on n'a pu fabriquer, dans les fours à puddler et avec quelque espèce de fonte que ce soit, ce qu'on
appelle du ferfort ou Jr à grain; c'est un per-
fectionnement encore attendu pour compléter les avantages, déjà notables, de raffinage des fontes avec le combustible minéral. Nous allons passer en revue les principales circonstances de la fabrication par le procédé cham-
ET AVENIR_ DES FORGES.
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L'un de ces fourneaux est dit four simple, et Du four simple
ne diffère pas de ceux qu'on a imités des Anglais;
il n'a qu'une seule porte de travail, et il n'y a jamais qu'un seul ouvrier puddleur qui puisse brasser dans son intérieur.
L'autre four, que l'on peut appeler fourneau champenois, présente, outre la petite sole, et la porte qui lui correspond, deux portes de travail correspondant à la grande sole, et par lesquelles
deux puddleurs travaillent souvent en même
penois, en y joignant] es résultats des diverses observidions que nous avons faites ou recueillies, ensuivant les diverses opérations dont il est composé.
temps.
Le puddlage de la fonte (ordinairement blanche truitée ) s'opère dans deux sortes de fours à réverbère, dont nous indiquerons, plus bas les avantages relatifs, et que l'on voit employer dans diverses forges de la Haute-Marne , etc. ; ils sont d'ailleurs toujoms, pourvus d'une petite sole (d'enitiron trois pieds de longueur), sur laquelle on échauffe la fonte, avant dé» la charger sur la sole
longé que le-précédent , et reçoit aussi une charge
à puddler; on attache, avec raison, une cer-
taine importance à cette disposition, qui permet d'abréger un peu l'opération principale , et par conséquent d'épargner de la houille, dans une contrée où elle est fort chère. posée! » A la page, le même métallurgiste exprime que ce sont les fers tendres qui deviennent meilleurs. Enfin des expériences faites en Silésie, et rapportées dans le journal de voyage de M. l'ingénieur Gruuer (1833)ont montré que de la fonte provenant de minerais phosphoreux ( mine des marais) soumise au puddlage, donna de bons résultats ; le fer fabriqué l'ut de bonne qualité, et le déchet fut faible, quoique l'opération eût été difficile et longue, à cause de là trop grande fluidité de cette fonte phosphoreuse quiUtaitfgrise.
Ce fourneau ( qui sera décrit en détail, par la suite, et à l'aide d'un dessin exact) est plus al-
en fonte un peu plus forte, ordinairement de
2 oo kilogrammes, au lieu de 170 kilogrammes, ou même moins.
L'avantage que l'on trouve à faire travailler deux ouvriers à la fois (ce qui permet de faire une
charge plus forte ) résulte moins d'une petite économie de charbon produite par une plus grande rapidité dans le puddlage (mais qui est compensée par un petit accroissement dans les frais de main-d'oeuvre ), que d'un brassage mieux
exécuté, plus uniforme, et qui produit toujours du fer de meilleure qualité (avec la même fonte ) que celui qu'on obtient des fours simples (I). (1) On pourrait essayer avec espoir de succès, le fourneau dduble , c'est-à-dire, à deux portes de travail placées sur deux faces opposées, dont j'ai donné un dessin
exact dans les nouveaux procédés pour fabriquer la fonte et le fer, Pl. II ,fig. 3 (d'après ceux qui sotit
ployés à la forge de la Eassindre , près de Nantes) ; On y affine, à la fois, 300 kilogrammes de fine ruétal , ou de fonte, et on y trouve une écôncimie très-notable sur le