Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
FER, ÉTAT DE LA FABRICATION 548 une bonne direction, et échapper tout à ;fait, ou seulement pour éloigner les atteintes et les suites des révolutions dont cette.branche d'industrie est prochainement menacée.
Tel est en effet l'objet principat de notre travail et de nos méditations , objet dont l'importance ne peut manquer d'être sentie par tousles propriétaires et directeurs d'usines à fer, par les possesseurs de forêts, et surtout par l'administration chargée de surveilidel'industrie minérale, d'en encourager et d'en diriger le§progrès. On reconnaît généralement que tous les efforts doivent être dirigés vers l'économie du combustible, comme devant .amener le plus promptement et le plus sûrement , cette diminution si désirée dans le prix des fontes et des fers on est également conVaincu que .les usines qui consomment du combustible végétal , doivent, pour la plupart, modifier leur manière de travaillee; substituer, autant quepossible , le combustible minéral au bois et au charbon; mieux employer la chaleur produite dans les fourneaux et foyers; tirer un parti utile des quantités énormes de chaleur qu'on laisse perdre journellement, et la faire servir à la fabrication du fer elle-même. Notre but a été de guider les maîtres de forges .
.
dans la route qu'ils doivent suivre pour opérer les changements dent nous venons de. parler ; et les détails dans lesquels nous sommes entrés, ainsi que les descriptions de fourneaux, d'appareils et de procédés que nouS, nous proposons de donner par là suite , suffiront, nous le pensons., pour Opérer des perfectionnements utiles; nous ne dis-. simulons pas notre Pensée, :savoir, qu'il y a beaucoup à faire, sous le rapport des travaux métal. urgiques, et. de l'emploi des forces motrices, clans
ET AVEN Dir 'DER 'FÔRd.ES.
54" la plupart des nonibrenSe usines à fer dW centré de la France de la Bretagne, etc. Il ne nous reste
plus qu'à présenter ici le résumé de tout ce qui précède.
Nous avons signalé trois genres de perfectionnements, dans les procédés, et, qui, par leur im-
portance comme par,leurs.,eetages bien constatés, dans quelques forgés tildà,à\j'aiicéesepie les
autres, méritent particulièrement' dé fiker l'attention: i° tout ce'qui tend'à épargner -le combustible végétal; confine l'emploi dèl'air dia uffé, le remplacement dur CharbOn 'par- te'befi'§'â l'état ordinaire, desséché ou à deini carliâniSé; 2° La substitution du combustible minéral' dir Combustible végétal, tontes les fois que cérapeut avoir lieu sans altérer la qualité que doit' aVOir chaque espèce de produits, et saris élever d'Arête§
le prix de revient .dé ces derniers; 'd'après 'ce qu'on a tu, c'est surtout pour l'affinage de§ fontes au charbon de bois, et en empieyant la méthode
champenoise, que l'en modifiera 'avec le plus d'avantage, les anCiennes forges";
3° L'emploi de la chaleur que petiVein produire, en quantité considérable, les flainines des hauts-fourneaux et des feux d'affinerie', et celles des fours à réverbère. L'application des flammes perdues deehantsfourneaux , au chaidlàge des chaudières de chines à vapeur, peut avoir une grande influence sur la situation ou le placet-rient -de ces fourneaux, en permettant de ies"établir au milieu des forêts , au centre du combustible et du minerai, dont les frais de transport Contribuent ordinairement à augmenter considérablement les prix de revient de la fonte. La chaleur des flammes des feux d'affinerie eutegtours à puddler, pourra