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MOYEN -
De recomuutre la présence du sélénium dans le soufre,
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MÉMOIRE
Sur la formation du spath calcaire et de l'arragonite,
Par M. GUSTAVE ROSE;
Par M. EBELMEN, Aspirant ingénieur des mines. Traduit de l'allemand par M. COMTE ; élève-ingénieur des mines.
Voici un, procédé qui me paraît très-sensible pour reconnaître k présence du sélénium dans du soufre. IF suffit ponr cela de chauffer le soufre en fleur :'eèeÎi'M excès de peroxide de manganèse , et de reCirellii%nsPéan les gaz qui se dégagent. En agitant lüdi'iseutron d'acide sulfureux avec du peroxided&reegailèse, son odeur disparaît. Quand il y a du-séïéiiiiim dans le soufre employé, la liqueur exhale. alorà nne odeur très-forte de radis. il paraîtrait queIe sélénium passe dans cette réaction à l'état d'okide qui peut co -exister dans la même dissolution ave'c l'acide sulfureux. Ce fait ne pré-
sente rien d'étonnant, puisque l'acide sélénique lui-même n'est pas décomposé par l'acide sulfureux. Avec in grammes de soufre dans lequel on ne constaterait pas facilement la présence du sélénium par leSmoyens ordinaires, on peut commu-
niquer une odeur très-forte de sélénium à un demi-litre d'eau. Cette odeur persiste à l'air pendant un temps assez long.
On admet déjà depuis longtemps que le spath
calcaire et rarragonite ont des formes différentes, bien qu'ils aient la même composition
chimique, c'est-à-dire que ce sont des corps hétéromorphes ou isomère. s; ce sera un point établi dans les recherches qui vont suivre. Mais ce qu'on ignore jusqu'à présent, ce sont les conditions nécessaires pour la formation de ces deux substances.
D'après des observations faites jusqu'ici , elles peuvent naître également par voie humide et par voie sèche. (Annales de Poggendorff, vol. 2 1 , pag. 57. Annales de Poggendorff, vol. 42.) Cependant l'état de spath calcaire des stalactites qui se forment encore aujourd'hui dans des cavernes, et l'état d'arragoniie du dépôt des sources de Karlsbade, m'ont fait penser que la formation
du spath calcaire et de l'arragonite est peutêtre un effet de la différence des températures, auxquelles se forment les cristaux de carbonate de chaux, et m'ont engagé à faire quelques recherches pour éclaircir ce sujet.
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(1) Ce mémoire a été lu dans la séance de la classe de physique et de mathématiques de l'Académie des sciences,
à Berlin, le 16 octobre 1837.
Tome XII, /837.
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