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TERRAINS TERTIAIRES
DU DÉPARTEMENT DE LA GIRONDE.
reconnaissance à MM.touannet et Billaudel, (lui,
en me communiquant leurs écrits
,
ont bien
voulu y joindre des renseignements verbaux, et me faire connaître leurs belles collections. J'ai également étudié l'important mémoire publié dans les Annales des mines, en 1834, par M. Dufrénoy,, sur les terrains tertiaires du midi de la France; mais il ne m'est pas possible d'adopter les divisions tracées par ce savant géologue.
J'ai reconnu dans la partie du département de la Gironde, que j'ai examinée , trois formations d'eau douce comprenant entre elles deux formations marines. Je conserverai à ces dernières les noms de calcaire grossier pour l'inférieure, et de mollasse coquillière pour la supérieure, en faisant remarquer, toutefois, que le calcaire grossier recouvre le calcaire d'eau douce qui se montre très-développé dans l'Agenais et aux environs de
Bergerac.
Avant d'entrer en matière , je crois devoir répéter que les observations, sur lesquelles sont fondées les divisions précédentes, ne se rapportent qu'à une portion très-limitée des terrains tertiaires, considérée d'ailleurs comine isolée; si on voulait embrasser l'ensemble de ces terrains on devrait dire que la masse stratifiée se compose de
deux formations seulement, l'une d'eau douce, l'autre marine, et contemporaines, au moins en partie. Avant de terminer cette notice, je citerai quelques faits à l'appui de mon opinion. Les vallées de deuxième ordre qui sillonnent la partie du département .d e la Gironde, comprise entre la Garonne et la Dordogne, ont toutes leur origine sur une ligne de faite également distante des deux 'fleuves. Ces vallées sont creusées
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dans un massif dont la face supérieure était primitivement à peu près horizontale ; mais comme elles sont très-rapprochées les unes des autres, elles ne laissent entre elles que des Sommités peu apla-
ties qui ne méritent pas le nom de plateaux. Les formations géologiques qui se montrent dans cette partie du département sont toutes plus récentes que la craie, et comprises dans la dénomination générale de terrains tertiaires. Elles se divisent naturellement en deux classes d'après leur composition et leur structure , abstraction faite de leur origine. Les plus anciennes sont stratifiées à peu près horizontalement, c'est-à-dire qu'elles sont composées de couches ou masses minérales terminées par des surfaces planes à peu près horizontales ; les autres sont des alluvions ou dépôts arénacés provenant des courants qui ont creusé les vallées, et donné à la contrée son relief actuel. Pour se figurer l'inclinaison et la direction des terrains stratifiés, il faut supposer un plan passant par trois points pris, le premier à Sainte-Foyla-Grande, et élevé de 4o mètres environ au-dessus du niveau de la Dordogne; le deuxième à Caudrot, au niveau des eaux ordinaires de la Garonne , et le troisième à Saint-Louis de Montferrand , un peu au-dessous du niveau du fleuve. Ces terrains stratifiés se composent, comme je l'ai déjà dit, de cinq formations, dont trois d'eau douce, comprenant entre elles les deux, autres qui sont d'origine marine. La formation d'eau douce la plus ancienne est la seule qui prenne un développement important. Elle se subdivise en deux parties; l'une inférieure, -
composée d'argiles effervescentes associées à de la
Formation d'eau douce
inférieure,