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D'È.COUPAGE
laisse passer au-dessus de lui la moitié seulement de la circonférence de la scie. L'ouvrier saisit la bûche à scier et la présente
en la tenant des deux mains, par l'extrémité la plus éloignée du trait de scie, et l'avançant à mesure que ce trait s'approfondit. Quand le trait de scie est achevé, la petite bûchette tombe le long du tablier incliné, et l'ouvrier recommence en présentant la bûche à un point convenable, dont il estime la position à vue d'oeil. On pourrait donner aux bûchettes une longueur tout à fait uniforme en faisant buter la bû-
che contre le rebord du tablier; mais On ne le lait pas, parce que cette régularité est inutile, et parce que cette disposition empêcherait la bûchette de tomber d'elle-même aussitôt qu'elle est détachée. Quand le diamètre ou l'épaisseur de la bûche est presqu'aussi considérable qu e la hauteur dont la scie s'élève au-dessus du tablier, c'est-à-dire que le
rayon de la scie, un seul trait ne peut suffire pour couper la bûche, et alors l'ouvrier la retourne et la présente de l'autre côté dans le prolongement du trait de scie déjà ouvert. Dian.,â
Le diamètre de la scie est généralement de om,/to,
de la scie, et ce diamètre est très-convenable , car il suffit
pour scier d'un seul trait la presque totalité des rondins de taillis. Un diamètre plus grand aurait deux inconvénients, car comme il aurait pour conséquence 'nécessaire l'augmentation de l'épaisseur de la scie, et par suite de la largeur du trait de scie, il entraînerait une plus grande consommation de force motrice et un plus grand déchet. J'ai vu des scies circulaires de otn,6o de diamètre appliquées à cet usage ; cet emploi est très-mau-
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Vais peul' le taillis , et convient à peine pour les grosses bûches ; car le plus souvent il y aura moins
d'inconvénient à perdre un peu de temps pour retourner la bûche et la présenter successivement de deux côtés opposés, qu'il n'y en aura à augmenter la dépense de force motrice et le déchet.
Le travail de la scie et l'économie de main- vite..edoi. scie.
d'ceuvre qui en résulte croissent avec sa vitesse,
mais ne croissent pas proportionnellement à cette vitesse ; dans le total du temps, nécessaire pour scier une bûche il y a bien une partie qui décroît proportionnellement à l'augmentation de vitesse, c'est la partie pendant laquelle le sciage s'opère, mais il y en a une autre qui reste constante, c'est celle pendant laquelle l'ouvrier saisit le bois et le présente à la scie. Pendant cette période, où la scie tourne à vide, elle ne peut, à défaut de volant, emmagasiner toute la force, et elle la dépense en accélération de vitesse; pour cette raison, et aussi à cause du plus grand nombre des transmissions de mouvement,
l'effet utile du moteur décroît à mesure que la vitesse augmente. D'après cela, pour économiser la main-d'oeuvre,
il faut donner à la scie une grande vitesse; pour économiser la force motrice, il faut lui donner une faible vitesse.
La main-d'oeuvre étant toujours plus chère que la force motrice, les grandes vitesses doivent être .adoptées, autant toutefois que le comporte la force disponible du moteur. En général, les scies ont été placées sur la roue hydraulique de la soufflerie des hauts-fourneaux dans quelques usines pourtant on a établi 'des