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DÈCOUP,AGE-Ëi i48 pu permettre cet emprunt, et qu'on n'a pu donner aux scies qu'une vitesse de 600 et même de 400 tours par minute, afin de ne pas trop diminuer la puissance soufflante. Lors donc qu'on voudra, établir une 'ou deux scies pour le service d'un haut-fourneau, il faudra compter sur une force nécessaire de 6/ 1 0e ou in/ j oe de cheval et voir si la roue de la soufflerie peut se prêter à cet emprunt, et dans le cas contraire établir une roue spéciale, ou plutôt amélio-
rer la roue de la soufflerie pour augmenter sa force.
La plupart des souffleries, et surtout des roues de soufflerie, étant très-mal construites, il n'y a guère d'usine en France où une amélioration du système et de l'exécution de ces roues ne puisse augmenter leur force de la quantité nécessaire pour donner le mouvement à deux ou trois scies circulaires.
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Dans le très-petit nombre d'usines où cet emprunt ne pourrait être fait à la roue de la soufflerie convenablement améliorée, ou être demandé à une roue hydraulique spéciale par suite de l'insuffisance du cours d'eau ,il faudrait, pour employer le bois, soit le dtcouper à la main ,soit plutôt prendre la force motrice nécessaire à une machine à vapeur, dont les chaudières seraient chauffées par la
chaleur perdue du gueulard, et qui pourrait en même temps venir en aide à la roue de la soufflerie ou même la remplacer complétement. Déchet dela scie
Le déchet produit par la scie mécanique est
assez considérable.
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Une scie de orn,tio de diamètre ( et il est im-
possible d'avoir un diamètre moindre) a une épaisseur de 2 à 2 1/2 millimètres, et fait un trait de scie dont la largeur est de 4 millimètres or
DU BOIS VliliT.
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une bûche de orn, 8o de longueur, recevant 4 traits
pour être divisée en 5 bûchettes de o", i6 de
inieur, cela *fait une longueur totale de 16 millimètres enlevée par la scie et réduite en poussière
cette longueur est de 2 p. o/o de la longueur to-
tale, etpar suite le déchet ou la perte en poids, comme en volume, est de 2 p. ojo. Si la division du bois est poussée plus loin, et si, comme il convient .potir -la forge, les bûchettes n'ont que dix centimètres de longueur, il y aura 7 traits de 'scie 'par bûche, soit 28 millimètres ou 3 1/2 p. 0/0 de perte.
Ce déchet est assez considérable, aussi convientil, pour le diminuer aussi bien que pour économiser la main-d'oeuvre, de ne pas pousser la division
du bois au delà des limites dont l'expérience a
'fait reconnaltre la nécessité (!). Le désir d'éviter le déchet du sciage a fait imaginer des instruments qui, tranchant au lieu de 'déchirer, se fraient un passage à travers le bois en le refoulant et ne produisant aucun déchet. Il y a deux instru ments de cette sorte, la cisaille, et le hache-bois. (1) M. Berthier pense qu'on pourrait utiliser la ,sciure en l'employant en guise de poussière de charbon à la réduction du minerai. On mélangerait, par voie humide, le
minerai, la castine et la sciure, et on en ferait de petites .briquettes qu'on jetterait dans le fourneau après les avoir concassées. Cette opération, qui coûterait très-peu de main-d'oeuvre, aurait le grand avantage de rendre la réduction des minerais plus prompte et plus complète, de sorte qu'elle augmenterait le rendement des minerais, et permettrait d'augmenter la production du fourneau par les ,modifications propres à accélérer la descente des charges : en outre elle préviendrait les chutes de minerai dans les fourneaux qui présentent cet accident.
Cisaille.