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EMPLOI DU BOLS VERT.
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entre. dans la halle et celui qui en sort,-ii y-,a une différence assez considérable. Cette différence est due au fraisil qu'on n'emploie pas et au menu qui se loge dans les interstices des gros morceaux; elle constitue le déchet en volume qui est assez variable d'une usine à l'autre, et qu'on peut, terme moyen, évaluer à 12 p. (rio. Le déchet en poids est beaucoup moindre. Dans presques toutes les forges la consomma-
tion de charbon est seulement mesurée et n'est pas pesée; cette méthode est conservée par les maîtres de forges, parce qu'elle est plus commode pour eux ; et d'ailleurs pour une usine déterminée elle est à peu près aussi exacte que le pesage.
Mais pour comparer une usine à l'autre il est nécessaire de considérer les poids, afin de tenir
2° Consommation de bois. Les consommations de bois cordé que j'indiquerai seront toujours en bois cordé dans la forêt au moment de la façon, c'est-à-dire. , immédiatement après l'abattage. C'est à cet état qu'il faut considérer le bois, eu
égard à ses prix et aux comparaisons à établir avec la quantité de charbon qu'il pourrait fournir par la carbonisation. Ce même bois, cordé à l'usine après 6 mois ou, un an de coupe,. n'aurait plus le ,même volume, même à dressage pareil, parce que la dessiccation aurait déjà fait subir aux bûches une contraction sensible.
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compte des différences des essences employées. Pour ces raisons, j'indiquerai toujours les volumes et les poids (1).
3' Rapport des quantités de chaleur contenues clans le bois vert et clans le charbon. Pour remplacer dans les hauts-fourneaux une partie du charbon de bois par du bois vert, il est
(1) Dans la plupart des forges de France on a l'habitude de n'avoir pas les mêmes mesures pour la réception du charbon à la halle et pour la sortie de ce charbon, c'est-à-dire pour la consommation. -Les mesures ont bien le même nom, mais leur capacité est différente, et.la me-
ordinairement à cette mesure que. se payent les frais de carbonisation et de transport. Cette manière d'agir augmente les difficultés qu'on usines à apprécier avec exactitude, éprouve dans même à l'aide des livres de roulement et de charbonnage le rendement du bois à la carbonisation, le déchet de halle
-sure d'entrée est plus grande ou plus remplie que la mesure de sortie. Cette différence a pour ,but de compenser le déchet de halle, de sorte qu'à l'inventaire il se trouve égalité entre le nombre de mesures entrées et le nombre de mesures sorties. Le plus souvent cependant cette différence est plus que suffisante pour établir cette compensation, et il en résulte un boni de halle. Le nombre d'usines où il existe ainsi un boni est très-considérable , et cette habitude provient à la fois de deux causes : le désir qu'ont les directeurs ou
commis de présenter à l'inventaire un boni plutôt qu'un déficit, et en outre la tendance qu'ils ont à aggrandir la contenance de la mesure de réception , Parce que c'est
et la consommation réelle de bois.
On peut assez généralement admettre que le bois de taillis rend à la carbonisation 33 p, 0/0 en. volume à l'entrée de la et 29 à la sortie ; ce qui met le déchet de halle à 12halle' p. 0M de la quantité entrée. Les petits bois et ceux qui ont crû en de mauvais ter-
rains, et qui par suite ne sont pas droits , ne rendent
souvent que 2.8 à la sortie, et par contre les bois de réserve de 30 à 40 ans rendent 30 et même 32. La haute futaie rend davantage encore, et les bois résineux rendent jusqu'à 60 p. 0/0,,