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EMPLOI DU BOIS DESSÉCHÉ
CHAPITRE III. EMPLOI DU BOIS DESSÉCHÉ DANS LES FEUX D'AFFINERIE.
Les forges dans lesquelles le bois desséché est
employé en remplacement du charbon de bois sont celles de Baumotte, Bonal , Villersexel , Saint-Georges, Le Magny et Montagney. Elles sont toutes exploitées par M. Gauthier.
Forge de rillersexel. Cette forge est située aux portes de la petite ville de ce nom, dans le département de la HauteSaône. Fonte.
ibis et charbon.
La fonte vient des hauts-fourneaux du voisinage; c'est toujours de la fonte grise en gueuse.
Le bois de charbonnage est du taillis de 18 à 20 ans, composé de moitié essences dures, moitié essences tendres.
La mesure locale est la corde de ioo pieds cubes métriques 3m.c.,703. La mesure de consommation pour le charbon est le cuveau de 7' mètre. La corde rend à la carbonisation de 2 à 2 cu-
veaux, qui à la consommation, c'est-à-dire à la sortie de la halle, ont mètre ; ainsi c'est 28,7 p. o/o. Ce charbon ne pèse que 200 k. le m.cub. Soufflerie.
Le bois livré à la dessiccation est de même nature que le bois de charbonnage. Le vent est chaud ; il. y a 2 tuyères accolées re-
cevant le vent de deux buses accolées l'une à l'autre ; le diamètre de chaque tuyère est de trois centimètres ; celui de chaque buse de 28 millim.
Feu.
Les feux n'ont reçu aucune modification pour les approprier à l'emploi du bois; ils sont couverts d'une
voûte qui réunit les flammes pour les conduire
DANS LES FEUX D'AFFINERIE.
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aux emplois de chaleur perdue , c'est-à-dire d'abord au chauffage du fer de tirerie ou au recuit du fil de fer, puis au chauffage du vent , enfin à la dessiccation du bois. Ils ne ,présentent d'autres ouvertures que celle de la rustine par ou on entre la gueuse, et celle de la face antérieure qui sert
à l'introduction du combustible, au travail de
l'ouvrier et à la sortie des loupes et lopins : cette ouverture antérieure a environ om,45 cle hauteur sur o,8o de largeur. Rien du reste dans ces dispositions n'est spécial à l'emploi du bois, et elles sont communes à la . plupart des feux d'affinerie de la Franche-Comté, et ne diffèrent d'une usine à l'autre que par la diversité des usages de la chaleur perdue. Le fer produit est uniquement du fer en barres, Nature du de 35 à 4o millimètres de côté en carré , destiné produit. à la tirerie , c'est-à-dire à être transformé, par l'étirage 'entre des cylindres, en verge de 7 à 8 millimètres de diamètre, qui ensuite sera tréfilée. Ce fer est entièrement forgé au marteau, Je n'ai pas eu communication des livres de roulement, mais j'ai tout lieu de croire à l'exactitude des indications qui m'ont été données. Dans le travail au charbon seul , la loupe pe- Travail au charsait de 90 à 1 oo kilogrammes. La production b" ""l' était de 18 à 20 mille kilog. de fer par mois, en appelant mois l'ensemble de quatre semaines comme cela a toujours lieu pour les comptes relatifs aux feux d'affinerie à cause du repos du dimanche. La consommation de fonte était de .3oo à 1.35o pour i000 de fer de tirerie. La consommation de charbon était de 12 à 1.3 cuveaux, soit, terme moyen, de 1 2
Tome X II , t838.
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