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EMPLOI DU BOIS TORRÉFIÉ. 3o8 possible de déduire de ces roulements une appré-
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ciation exacte de l'économie de combustible résultant de l'emploi du bois torréfié. Si néanmoins en voulait faire cette compa-
QUATRIÈME PARTIE.
raison d'après les chiffres précédents, on trouverait
que l'économie aurait été de 31 p. oto de la consommation primitive, et que le bois torréfié provenant de I stère de bois cordé aurait remplacé de charbon de forêt. Ces résultats sont trop élevés, et exagèrent les avantages du bois torréfié, et le rapport om...,47 l'indique lui-même ; car pour ce bois, dont la torréfaction a été poussée
plus loin que celle du bois destiné aux hautsfourneaux et qui de plus contenait plus d'esle sences tendres que le charbon qu'il maximum théorique serait inférieurremplaçait' à ce nombre.
De l'exemple de cette forge, je me bornerai donc à conclure :
° Que raffinage du fer au feu d'affinerie ordinaire parait pouvoir se faire, sans inconvénients, -
avec un mélange de bois torréfié et de charbon, dans lequel le bois torréfié entre pour au moins les 4 du volume total ;
2° Que cet emploi n'augmente ni le déchet ni la main-d'oeuvre, et ne modifie ni la qualité ni la production 3° Qu'il donne une économie.considérable de combustible, qui pourtant doit être moindre que dans les hauts-fourneaux, parce que la torréfaction doit être poussée plus loin, et par suite perdre plus de matières volatiles, et en outre parce qu'il est probable que les matières volatiles qui restent dans le bois torréfié, produisent moins d'effet utile à la forge qu'au haut-fourneau , elles servent à l'échauffement et peut-ètre à la réduction du minerai.
CHAPITRE PREMIER. -COMPARAISON DES RÉSULTATS OBTENUS DE L'EMPLOI DU
BOIS VERT, DESSÉCHÉ ET TORRÉFIÉ.
Comparons les résultats que donne le bois employé dans ces trois états dans les hauts-fourneaux. I. L'emploi du bois torréfié est tout à fait usuel,
et il a lieu depuis assez longtemps dans un assez grand nombre de hauts-fourneaux pour que ses avantages soient tout à fait hors de doute, et leur mesure à peu près certaine ; l'emploi da bois vert
est à l'état de pratique régulière depuis assez longtemps déjà, mais dans un petit nombre de fourneaux, en ne tenant compte que de ceux qui l'emploient en assez forte proportion; enfin l'emploi du bois desséché doit être regardé comme n'étant pas encore à l'état de pratique tout à fait
régulière, quoiqu'il ait lieu depuis assez longtemps déjà, et dans un assez grand nombre de hauts-fourneaux.
2° Un stère de bois taillis employé dans les
hauts-fourneaux y remplace 0m.c.,50 de charbon de forêt quand il est employé vert ou desséché, et orn.c.,45 seulement quand il est employé après torréfaction, tandis qu'il la carbonisation en forêt il n'eût donné , terme moyen, que om,c-,29 de , après charbon mesuré au moment de le déchet de halle..