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EXTRAITS.
4.14
415
emMIE.
récipient sans autre précaution , le gaz en ignition ou les particules du sodium enflamment la vapeur
d'huile de pétrole qu'il contient, et alors le couvercle est quelquefois lancé avec la plus grande violence, de sorte que non-seulement on court risque de perdre le contenu du récipient, mais qu'encore l'opérateur lui-même est exposé à un accident. Mais si préalablement on enflamme à dessein l'huile de pétrole, et qu'ensuite on enfonce
le couvercle dans la cuve en l'adaptant au tube toute cause d'explosion disparaît, parce que le manque d'air rend la combustion impossible. La glace est très-commode pour rafrïdchir le récipient, toutefois, un filet d'eau froide répandu sur toute sa surface remplit suffisamment le même
but. Les bouteilles de fer à mercure qui sont employées à ces distillations, durent plus ou moins longtemps, quelques-unes peuvent supporter plusieurs opérations mais il est prudent de n'y pas mettre plus d'une livre de sel de soude; autrement
on court le risque qu'elles ne puissent supporter le feu soutenu , nécessaire pour obtenir tout le sodium. En outre, l'opérateur lui-même ne-pourrait guère endurer la longue exposition à une si forte chaleur. Le combustible peut varier suivant les circonstances; on cherche dans tous les cas à porter le plus promptement possible la bouteille au rouge blanc, et à l'entretenir avec la plus grande attention en cet état. C'est le travail le plus important durant toute la préparation ; s'il est bien conduit, trois à quatre heures suffisent pour terminer l'opération.
Sur un SILICATE DE SOUDE CRISTALLISÉ; par
M. Hermann. (Journ. d'Erdmann , t. 12
294.) Dans la purification en grand de la-soude brute j'ai retire plusieurs fois, en quantité considérable, P.
des dernières eaux mères , un sel cristallisé en rhomboèdres ayant une forte réaction alcaline. J'ai trouvé ce sel composé de Silice.
Solide
Eau
.
.
.
0,22666 0,22959 0,54375
0,229 0,233 0,538
1,00000
1,000
2 at.
3
Nouveau mode de préparation du BICARde Pog. , t. 4i, p. 392.) Le charbon, mélangé avec le carbonate de potasse, facilite extrêmement, par sa porosité, l'absorption du gaz acide carbonique. Si l'on carbonise du tartre brut dans un creuset couvert, qu'on humecte la masse avec de l'eau, et que l'on dirige sur celle-ci un courant de gaz acide carbonique,. l'absorption se fait avec une telle force, que la masse s'échauffe considérablement, et qu'il faut l'entourer d'eau pour la refroidir. Quand on est arrivé au terme de la saturation, on lave la masse avec la plus petite quantité d'eau 400; et par le refroidissepossible, à -H 3o ou ment de la dissolution filtrée le bicarbonate de BONATE DE POTASSE; par M. Wiihler. ( An.
potasse se dépose en beaux cristaux.