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FEUX D'AFFINERIE 498 d'affinerie, qui a été reproduite, ou peut-être inventée de nouveau, comme cela arrive souvent; et on la trouve actuellement employée dans un cer-
tain nombre d'usines de la Champagne et de la Franche-Comté : toutefois, il ne paraît pas que l'on ait remédié aux inconvénients dont on s'était plaint anciennement, Les fig. i à 3 de la PL F( I) représentent le feu
d'affinerie couvert de la forge de Bondreville (Côte-d'Or); les dimensions tracées ne sont pas rigoureusement exactes, mais suffisantes pour qu'on puisse exécuter une disposition semblable partout où on le voudra.
Ce feu produit goo kilog. de fer en barres par 24 heures. La consommation en fonte est de
1.33o kil. pour I.000 kil, de fer marchand ; on n'a pu savoir exactement la consommation en charbon dans cette forge; mais il est certain qu'elle est beaucoup moindre que dans les affineries ordinaires , et on assure que la diminution produite par l'emploi de la voûte, est entre et de l'ancienne consommation. J'ai déjà en occasion de rapporter que , dans quelques usines où les feux sont recouverts, cette économie sur le charbon, était de 3o à 36 pieds cubes par 1 .000 kilogrammes de fer fabriqué c'est un peu moins de de de ce qu'elle était dans ces mêmes forges. Outre l'inconvénient crune plus grande chaleur
éprouvée par les ouvriers, on a bien réellement reconnu que la qualité du fer obtenu par ce pro(1) Voyez l'explication des Planches V et FI à fa fin
du Mémoire.
PERFECTIONNÉS.
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Cédé, est un peu inférieure à celle du métal préparé dans les feux ouverts.
Suivant quelques maîtres de forges
,
cela
tiendrait principalement à ce qu'il tombe assez
fréquemment de la voûte, et sur le fer, surtout quand on le réchauffe pour l'étirer, des matières plus ou moins bien fondues (combinaison de cendres, de sable et d'oxide de fer), qui s'étaient
attachées aux parois intérieures de cette voûte, après avoir été entraînées par le vent de la tuyère;
ces matières, en s'incrustant dans les barres par l'effet de la compression du marteau, le rendent plus ou moins pailleux. M. de Larbre, maitre de forge près de SaintDizier,, croit que la diminution observée dans la qualité du fer que l'on fabrique dans les foyers couverts, dépend de ce qu'il est presque toujours plus ou moins grillé (ou brûlé); cela vient de ce que l'affineur ne travaillant pas assez vite son fer lorsqu'il est complétement purifié , ce métal se brûle, et ne peut plus ensuite prendre du nerf. Néanmoins, on voit cette disposition employée dans les forges qui produisent le meilleur fer de
la Champagne, celui qui est dit de roche, et
parce qu'il n'est plus possible, à l'époque actuelle,
de négliger rien de ce qui peut procurer une économie notable de charbon.
Le chauffage préalable de la fonte, avant de
l'introduire dans le creuset où elle doit être fondue, peut être pratiqué avec une grande facilité dans les foyers couverts d'une voûte ; il suffit de ménager dans l'un des pieds-droits (soutiens) de la voûte, une banquette sur laquelle on placera des saumons de fonte , au moyen d'une ouverture extérieure à fermeture ; on les fera