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AMÉLIORATION DU FER.
vient de ce que l'eau, en contact avec les scories contenant
encore des sulfures métalliques, est décomposée, et que son hydrogène s'empare du soufre ; Une odeur d'hydrogène arsenié se fait également sen-
EXPLICATION DES PLANCHES V et VI.
tir, quand on verse de l'eau sur des scories provenant de minerais qui contiennent de l'arsenic ; Les puddleurs connaissent déjà le grand avantage qui résulte de l'addition de l'eau sur la masse à affiner. A la
PLANCHE V.
vérité ils ne connaissent pas la cause de cet effet favorable; mais ils assurent que le fer qui en résulte est meilleur, que le travail est abrégé et le combustible épargné. Nous voyons
souvent que lorsqu'un puddleur mal exercé laisse sur la sole un fer dont l'affinage est manqué, il complète l'opération par une copieuse addition d'eau et de scories riches d'affinage. Il l'emploie également dans une mauvaise allure
(Rohgange) pour produire plus promptement la bonne
FIGURES 1, 2 et 3.
Feu d'affinerie de Bozzdreville. b
cc cl
allure ( Gaargange ). L'époque la plus favorable pour l'injection de l'eau dans
le fourneau à puddler est l'instant où la flamme bleueclaire de Foxide de carbone disparaît de plus en.plus , et lorsque la masse commence à prendre de la consistance, à se dégager des scories sous forme de choux-fleurs, et à devenir si fragile qu'elle tombe en sable. Dans cette période où un brassage continuel est nécessaire , l'addition de l'eau doit certainement produire le meilleur effet, en chassant les matières nuisibles si intimement unies au fer On pourrait, au reste, imaginer plusieurs moyens par lesquels l'eau s'injecterait d'elle-même dans le fourneau de
puddlage en quantité voulue. Une caisse en fer, placée convenablement au-dessus de la sole, et d'où l'eau s'écoulerait par un assemblage de tuyaux serait ce qu'il y au-
rait de mieux. De l'eau suffisamment chaude ne pourra que produire un bon effet. On remédiera à la &gradation (lu fourneau, causée par l'eau introduite, en changeant un peu sa construction ; mais ce n'est pas là le point le plus important. La consommation toujours croissante da fer doit engager chaque métallurgiste à le produire aussi bon que possible, avec les mauvaises fontes. Je ne doute pas que les usines qui prendront cet avis à coeur ne puissent en grande partie, par des tentatives réitérées, obtenir, par l'emploi de l'eau, un fer de qualité supérieure.
Creuset d'affinage. Voûte. Cheminée.
Ouverture par laquelle l'affineur travaille dans /é
creuset.
FIGURES 4, 5, 6, 7 et 8.
Deux feux d'a zzerie accolés, tels qu'on les a construits, en 1837, à Albrück a a lIausezz.
a
Creuset d'affinerie. Tuyère. Caisse à chauffer l'air. cl cl Sole sur laquelle on réchauffe la fonte à affiner et le fer à étirer. e e Voûte qui recouvre et le foyer, et la sole d d. b c
ff Cheminée ou sortie des flammes qui ont passé sur la sole. h,h Portes du four à réchauffer, dit glühofen. La figure 8 représente la caisse en fonte où l'air circule et s'échauffe avant d'arriver à la tuyère; la représentation en est figurative et faite de mémoire.
PLANCHE VI.
Feu d'cllinerie de Laufen.
a b c
Creuset d'affinerie.
Tuyère. Sole du four à réchauffer.